La situation des pays face à l'expansion du coronavirus Sars-Cov2 (covid-19) s'était dégradée entre avril et juin 2020. Cependant, tous les pays d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique n'avaient pas connu la même violence de ce virus.  C'est la première phase de la pandémie. Après l'été (juillet à septembre), le virus a repris sa vigueur dans l'ensemble des pays du monde. Les déplacements et les voyages pendant l'été ont fortement contribué à disperser le virus dans tous les pays, notamment ceux qui avaient été relativement épargnés par la première vague.

Introduction

     A la fin de cette année 2020, et avant d'éventuelles analyses intégrant les vaccinations, nous évaluons les impacts humains entre la première et la deuxième vague. Pour mener la comparaison, nous retenons les mêmes pays ayant été rudement frappés par les deux vagues. Nous avons adopté une démarche scientifique à partir des données disponibles constituées. Nous analysons les données brutes et les résultats de calculs pour les indicateurs permettant de relativiser ces données par rapport à la population de chaque pays.
La période d'observation est de même durée : 90 jours entre le 1er avril et le 30 juin 2020 (pour la première vague), et 90 jours entre le 1er octobre et le 30 décembre 2020 (pour la deuxième vague). Un groupe de 38 pays, répartis entre l'Europe, l'Amérique, l'Asie, l'Afrique et l'Australie a été constitué et suivi au cours de ces deux périodes.

     Nous commençons par rappeler la situation du monde au 16 janvier 2021. L'on observe que 12% de la population mondiale, constitués de l'Amérique du nord et les 27 pays d'Europe (l'Union européenne et le Royaume-Uni), totalisent 48% des personnes testées positives dans le monde ; 44% des personnes enregistrées décédées covid-19 ; et enfin 81% des personnes testées asymptomatiques ou malades dans le monde, susceptibles de contaminer à cette date du 16 janvier 2021. L'Afrique, qui représente un poids comparable de 17% de la population mondiale, ne pèse que 3% des personnes contaminées ; 4% des décès enregistrés covid-19 et 2% de personnes testées positives encore malades ou en situation asymptomatique. Le tableau ci-dessous résume la situation du monde face à la covid-19.


1- Les résultats comparés de la vague 1 (avril-juin 2020) et la vague 2 (octobre-décembre 2020)

      L'étude que nous proposons est unique dans le monde. Elle poursuit un objectif d'éclairer les décideurs et les citoyens de tous les continents sur les décisions poursuivies d'éradiquer la pandémie créée par le coronavirus SARS-COV2 (Severe Acute Respiratory Syndrome - COronaVIrus Disease 2019). Lors de la première vague, qui a commencé en janvier 2020 et s'est progressivement répandue dans le monde au cours du premier trimestre 2020, une quarantaine de pays représentant plus de 90% des décès et des contaminations avait constitué un panel d'observation. Nous donnons un tableau des évolutions comparatives des situations de trente-huit de ces pays.

Bilan humain comparé de la covid-19, entre la première vague au 2e trimestre  et la deuxième vague au 4e trimestre 2020

     Dans la vague 1, sur la période du 1er avril au 30 juin 2020, et dans la vague 2, sur la période du 1er octobre au 30 décembre 2020, nous retenons la progression de plusieurs indicateurs suivis sur 90 jours :
- l'évolution du nombre de cas testés positifs dans le pays,
- l'évolution du nombre de décès par ou avec le covid-19 enregistrés au cours des 90 jours,
- l'évolution du nombre de personnes guéries et enregistrées,
- l'évolution des personnes testées positives et reconnues malades ou asymptomatiques entre la vague 1 et la vague 2,
- la progression de la proportion des personnes contaminées par population d'un million pour chaque pays,
- la progression de la proportions de personnes contagieuses encore malades ou asymptomatiques, ramenées à la population d'un million d'habitants par pays,
- la progression de la proportion des personnes décédées par ou avec le covid-19, ramenées à une population d'un million pour chaque pays.

     Mais, la deuxième vague n'a pas frappé les pays avec la même intensité, mais elle a frappé dans tous les pays du monde. Il y a des pays où la progression des indicateurs s'est aggravée entre la première vague et la deuxième vague, et ceux où la deuxième vague a moins aggravé la crise sanitaire que la première. Le lecteur retrouve ces différents cas dans le tableau.

Aux États-Unis, le pays est passé d'une progression de 2,508 millions de cas positifs pendant 90 jours de la 1ère vague, à une progression de 12,684 millions de cas positifs au cours de la période de 90 jours lors de la 2ème vague. Dans le même temps, les décès qui avaient progressé de 124.976 personnes lors de la 1ère vague, sont passés à 137.422 cas lors de la 2ème vague. Les guérisons n'ayant pas couvert tous les malades et les cas asymptotiques recensés, la progression de ces personnes est passée de 1,249 million à 5,321 millions lors de la 2e vague. Les États-Unis font partie des pays où la mortalité s'est rapidement accrue, passant d'une progression de 378 décès sur un million d'habitants à 415 décès lors de la 2ème vague. Au 16 janvier 2021, le pays atteint 1.223 morts par million d'habitants. Et au total, les décès enregistrés sont de 411.534 morts à la date du 20 janvier 2021, avec un total de 24,811 millions de personnes infectées depuis le début de la pandémie.

En Inde, les progressions des contaminations ont varié de 583,8 mille à 3,875 millions  de personnes contaminées. Les évolutions des décès sont passées de 17.352 à 48.970 personnes. Néanmoins, les efforts de guérisons déployés par ce pays ont abaissé le nombre de malades : la progression qui était de 218,94 mille malades ou asymptomatiques est devenue négative. Il y a eu moins de personnes enregistrées malades ou asymptomatiques au 30/12/2020 qu'au 1er/10/2020, avec une différence de -684,8 mille personnes. L'importance de la population indienne, de l'ordre de 1,380 milliards d'habitants, amortit la progression de la mortalité par million. Celle-ci est passée de 13 à 35 décès pour un million d'habitants. Cette légère progression, ramenée à une très forte population, conduit à un nombre de 152.754 décès et 10,596 millions de personnes infectées depuis le début de la pandémie dans ce pays. C'est le deuxième pays infectés au monde après les États-Unis et avant le Brésil (211.511 décès et 8,576 millions de personnes testées positives).

L'Italie est le pays qui a connu une forte montée de la crise sanitaire en Europe dès le début de la 1èer vague. Elle a enregistré une forte progression de 129,9 mille de personnes contaminées et de 21.612 décès lors de la première vague. Ces chiffres sont passés respectivement à 1,766 millions et 37.686 personnes décédées lors de la 2ème vague. De même, alors que l'Italie avait réduit ses malades de -81.621 personnes pendant la période de 90 jours de la 1ère vague, ce chiffre a basculé à 511.748 personnes malades ou asymptomatiques lors des 90 jours de la 2ème vague. La mortalité par million d'habitants a progressé de 357 décès lors de la 1ère vague à 623 décès lors de la 2ème vague. Aujourd'hui, l'Italie continue de souffrir avec 2,401 millions de personnes infectées au total et 83.157 morts au 19 janvier 2021, alors que le pays progresse avec 1.353 décès enregistrés pour un million de ses habitants.

La France fait partie des pays européens qui enregistrent de fortes progressions de contaminations et de décès en Europe. La progression des contaminations est passée de 107.812 cas lors de la 1ère vague à 2,023 millions de personnes lors de la 2ème vague. Alors que la première vague avait enregistré une hausse de 25.811 décès, cette progression est passée à 32.363 décès lors de la 2ème vague. Cette 2ème vague est donc plus meurtrière et connait plus de contaminations que la 1ère vague. La progression des malades et des cas asymptotiques testés positifs à la covid-19 est également passée de 6.062 personnes à 1,894 millions de personnes lors de la 2ème vague. Enfin, la progression de la mortalité par million d'habitants est passée de 385 à 483 décès. Elle a atteint 1.046 décès pour un million d'habitants le 19 janvier 2021. 

La Pologne est l'un des pays qui ont été sévèrement ébranlés par la deuxième vague. La progression qui n'était que de 31.839 cas de contaminations en 90 jours lors de la 1ère vague, est passée à 1,188 million lors de la 2ème vague. La progression des décès qui n'était que 1.410 personnes lors de la 1ère vague, est passée à 25.476 décès au cours des 90 jours lors de la 2ème vague. La progression des malades est passée de 9.473 cas à 206.969 personnes lors de la 2ème vague. Ces fortes progressions se retrouvent dans les évolutions des décès pour un million d'habitants, passant de 38 personnes lors de la 1ère vague à 673 lors de la 2ème vague. Ces fortes hausses ont alors  conduit la Pologne à 34.141 décès enregistrés au 20 janvier 2021, devenant ainsi l'un des plus les plus frappés par le virus en Europe, aux côtés du Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne.

L'Allemagne est également l'un des pays européens qui avaient maîtrisé la 1ère vague, mais qui ont été submergés par la 2ème vague. Le pays avait enregistré une hausse de 118.136 cas de contaminations à la première vague, et cette hausse a atteint 1,415 million de cas lors de la 2ème vague. L'évolution des décès de 8.120 morts lors de la 1ère vague, s'est transformée en une augmentation de 23.586 morts lors de la 2ème vague. La hausse a donc presque triplé en 90 jours. Avec de fortes vagues de contaminations, la progression des malades s'est également accrue : passant de 68.749 personnes à 347.176 personnes lors de la 2ème vague. C'est ainsi que la hausse de la mortalité a suivi, passant de 97 morts pour un million d'habitants à 282 décès. Ces fortes hausses continuent, car l'Allemagne vient d'enregistrer 49.440 décès au 20 janvier 2021 contre 33.172 au 30 décembre 2020.

La situation en Allemagne peut être rapprochée à celles de ses petits voisins : la Suisse et l'Autriche. Cependant, alors que les contaminations et les décès ont partout progressé lors de la 1ère et de la 2ème vague, les populations des malades avaient diminué lors de la 1ère vague.  Elles avaient baissé de 16.294 cas en Suisse et de 9.649 cas en Autriche lors de la 1ère vague. Mais, la 2ème vague a également submergé ces deux pays, et les hausses atteignent 116.259 malades ou de cas asymptomatiques en Suisse et de 12.355 cas en Autriche.

La Turquie est l'un des pays qui ont développé la covid-19 dès le premier trimestre 2020. La forte hausse 184.227 cas de contaminations lors de la 1ère vague, est passée 1,874 million de personnes contaminées lors de la 2ème vague. De même, la progression de 4.854 décès lors de la 1ère vague a cédé à 12.380 décès lors de la 2ème vague. Malgré les efforts de guérison lors de la 1ère vague, ramenant la hausse à 6.597 malades ou de cas asymptotiques au cours des 90 jours d'avril à juin 2020, cette hausse est passée à 64.344 personnes lors de la 2ème vague. Pour une population de 84,3 millions d'habitants, ces hausses restent modérées en comparaison avec les autres grands pays d'Europe et d'Amérique. La progression de la mortalité pour une population d'un million d'habitants passe de 58 à 147 décès lors des deux vagues. Au 16 janvier 2021, le nombre de décès par million s'élève à 283 personnes, contre 1.756 pour la Belgique ; 1.305 pour le Royaume-Uni ; 1.353 pour l'Italie ou même 1.046 pour la France.
 

2- Quelques pays relativement épargnés de la violence de la 2ème vague covid-19

      Nous avons constaté que certains pays de notre groupe retenu connaissent une violence moins sévère du SARS-COV2. Si l'Afrique du Sud présente toutes les caractéristiques sanitaires comparables à celles des pays européens, quelques autres pays africains s'en détachent.

L'Afrique du Sud est le plus frappé des pays africains. La hausse des contaminations est passée de 149.829 personnes lors de la 1ère vague à 363.077 personnes lors de la 2ème vague. Le pays est tout de même loin du Royaume-Uni ou de la France pour la violence de la 2ème vague. La hausse des décès est passée de 2.652 à 11.167 entre les deux vagues. La 2ème vague frappe alors durement l'Afrique du Sud. Le pays limite néanmoins la progression des malades ou de cas asymptotiques, avec une hausse de 73.969 cas lors de la 1ère vague et 93.897 cas lors de la 2ème vague. La mortalité s'est beaucoup accrue, atteignant 38.288 décès le 19 janvier 2021, et le nombre de morts par million d'habitants 621 personnes par million d'habitants.

Le Maroc est également le pays africain éprouvé par la covid-19 lors de la 2ème vague ; mais la situation est moins critique que dans de nombreux pays européens indiqués. La hausse des contaminations est passée de 11.879 cas à 311.288 cas lors de la 2ème vague. Cette dernière a également frappé par la brutalité de la mortalité : alors que le pays n'avait pu enregistrer qu'une hausse de 189 décès lors de la 1ère vague, cette augmentation est passée à 5.126 personnes lors de la 2è vague. Cependant, malgré une population estimée à 36,9 millions d'habitants, la hausse des malades enregistrés n'est passée que de 3.105 cas à 5.047 cas entre les deux vagues. De même, la hausse de la mortalité est passée de 5 à 139 morts par million d'habitants, pour atteindre 214 décès le 16 janvier 2021.

L’Égypte est l'un des rares pays à avoir connu une relative décrue pendant la 2ème vague de la covid-19. Partie avec une hausse de 67.532 cas de contamination lors de la 1ère vague, celle est est tombée à 33.527 personnes lors de la 2ème vague. Par ailleurs, la hausse des décès de 2.901 personnes est tombée à 1.630 décès lors de la 2ème vague. Enfin, l'évolution des personnes testées positives et restées malades est passée de 46.506 cas à 17.101 cas lors de la 2ème vague. L’Égypte, avec ces résultats, constitue un cas de pays où la question de la vaccination se pose, car elle ne répond pas à une impossibilité de soigner la covid-19. Dans ce pays de plus de 102,3 millions d'habitants, le nombre de décès enregistrés est de 8.696 le 19 janvier 2021 et il n'est que de 83 personnes pour un million d'habitants, après avoir évolué de 28 décès à 16 décès lors de la 2ème vague. L’Égypte a donc mieux résisté à la 2ème vague que de nombreux pays occidentaux.

Le Nigeria est un autre grand pays africain caractérisé par des évolutions favorables d'indicateurs sur la covid-19. En effet, la progression des contaminations est passée de 25.520 cas lors de la 1ère vague à 27.575 cas lors de la 2ème vague. Cependant, les décès avaient progressé de 588 morts lors de la 1ère vague pour retomber à 188 morts lors de la 2ème vague. Les efforts de soins développés par le pays ont entrainé une diminution des malades. La hausse de 15.521 cas lors de la 1ère vague est tombée à 4.539 cas lors de la 2ème vague. Le pays démontre ainsi que les traitements contre la covid-19 sont possibles et qu'ils ont fait leurs preuves. Le Nigeria, ainsi que l’Égypte, n'ont donc pas besoin d'une intervention extérieure pour endiguer le virus sur son territoire. L'importante population estimée à 206,1 millions d'habitants ramène les décès à 7 morts pour un million d'habitants le 16 janvier 2021.  nombre de décès par million, avec 1.464 décès à ce jour. Aujourd'hui, la vaccination n'est donc nullement un besoin pour le Nigeria.

Le Sénégal est l'un des pays africains qui ont été très touchés par la covid-19 dès la 1ère vague. Mais, le pays a opposé une forte résistance au virus lors de la 2ème vague. La progression des contaminations est passée de 6.603 cas lors de la 1ère vague à 3.926 cas lors de la 2ème vague. De même, la hausse des décès qui s'était élevée à 111 personnes lors de la 1ère vague, est passée à 91 cas lors de la 2ème vague. Et enfin, d'importants efforts de guérison des malades ont porté leurs fruits, faisant passer la hausse des malades et des cas asymptomatiques, de 2.396 personnes à une baisse de 828 cas au cours des 90 jours de la 2ème vague. Le Sénégal démontre ainsi que la covid-19 est une maladie guérissable et qu'il s'est engagé à l'éradiquer avec l'accueil et le traitement des personnes infectées. De même que le Nigeria, la hausse des morts pour un million d'habitants est passée de 7 personnes lors de la 1ère vague à 5 cas lors de la 2ème vague. Aussi, le nombre total des décès s'élève à 546 cas depuis le début de la pandémie jusqu'au 20 janvier 2021, sur une population estimée à 16,7 millions d'habitants au Sénégal.

Le graphique suivant résume les situations relatives des trente-huit pays suivis entre la 1ère et la 2ème vague de la covid-19.

Comparaison de 38 pays frappés par la 1ère vague et la 2ème vague de la covid-19 entre avril et décembre 2020

 

3-  Conclusion

     Les deux vagues de la covid-19 ont sévèrement secoué l'Europe, l'Amérique et une partie de l'Asie. C'est dans les pays les plus touchés par la pandémie que se pose la question des vaccins pour protéger les populations des souches mutantes de ce virus. Du point de vue de la comparaison des bilans humains entre la 1ère vague et la 2ème vague, la dernière est devenue plus sévère, plus meurtrière et plus rapide dans son expansion. Néanmoins, tous les pays ne connaissent pas la même sévérité du virus : les pays d'Europe, d'Amérique et certains pays d'Asie sont plus sévèrement touchés. Les solutions thérapeutiques et vaccinales peuvent évoluer en parallèle pour endiguer cette dure pandémie. Ces situations se rencontrent principalement en Belgique, Pays-Bas, Suède, Royaume-Uni, France, Espagne, États-Unis, Suisse d'abord, soit le TOP8 des pays éprouvés par la covid-19 depuis la 1ère vague de la pandémie. Viennent ensuite l'Italie, Pologne, Danemark, Portugal, Allemagne, Russie, Roumanie, Iran, Afrique du Sud, Norvège, Autriche ou encore Brésil où les progressions de contaminations pour un million d'habitants ont dépassé 1000 personnes, comme cela apparaît dans le tableau suivant.

Classement de 38 pays retenus sur les deux vagues de la covid-19 selon l'ordre décroissant de la progression des personnes malades ou asymptomatiques sur la 2ème vague

     En revanche, les pays dont les progressions des malades entre les deux vagues de la covid-19 et dont celles de la 2ème vague sont faibles interrogent sur l'opportunité des vaccins. Dans notre étude, il s'agit notamment de l'Indonésie, l’Égypte, le Maroc, la Thaïlande, le Nigeria, l'Australie, le Chili, le Sénégal, l’Équateur ou les autres pays affichant les mêmes indicateurs, mais n'apparaissant pas dans notre groupe de suivi. Ces pays ayant déjà fait la preuve de l'utilisation des traitements disponibles depuis la 1ère vague, ne pourraient-ils pas garder ou accélérer le rythme des soins aux malades pour enrayer le virus ? Le recours systématique à la vaccination massive de toute la population est-il une solution, lorsque pour plusieurs dizaines de millions d'habitants, l'on déplore quelques centaines de décès, quelques milliers de malades que l'on sait déjà soigner et que d'autres épidémies plus dangereuses et plus meurtrières déciment les populations. Certains de ces pays ne disposent pas suffisamment de ressources pour les orienter vers les vaccins chers au résultat aléatoires, alors que des besoins plus importants et plus urgents restent toujours en attente. Enfin, dans un pays pauvre, quelles sont les racines profondes de la mortalité, toutes causes comparées et analysées.

     L'évaluation des situations devrait être alors et d'abord scientifique et médicale ; elle doit ensuite poser toutes les questions en intégrant toutes les expertises disponibles ; et enfin exposer toutes les problématiques, les impacts induits et les solutions possibles, avant l'engagement des décisions politiques. Les questions sur les vaccinations rejoignent aussi cette démarche. Que faut-il entre les traitements et les vaccins, compte tenu de la situation sanitaire réelle dans le pays, les bénéfices/inconvénients de ces vaccins, les coûts/nombre de personnes concernées, en évitant les faux vaccins/vrais poisons, sous prétexte de recevoir des produits peu chers ou spécifiquement produits uniquement et nommément pour l'Afrique, à des fins criminelles inavouées. Tous les acteurs  de la santé publique, des scientifiques et des chercheurs, et tous les décideurs politiques, sont concernés dans les chaînes des évaluations et des décisions. Le savoir n'est utile que quand il est partagé, pour l'intérêt du plus grand nombre.

 

Emmanuel Nkunzumwami
Écrivain - Essayiste


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