PLUS DE 2,030 MILLIONS DE DÉCÈS COVID-19, SOIT 0,03% DE LA POPULATION MONDIALE : FAUT-IL VACCINER TOUS ET PARTOUT ? LE DEBAT
18 janv. 2021 Au soir du 16/01/2021, notre Panel 100, recensant 100 pays de tous les continents et représentant 89,4% des 7,780 milliards d'humains dans le monde (soit 6,952 milliards), nous indique que :
- 520.167 personnes ont été détectées positives au covid-19 (contre 618.215 le 30/12) et 11.195 (contre 10.732 personnes le 30/12/2020) en sont décédées. Hausse de la mortalité.
Et plus généralement depuis le début de la pandémie :
- 91,461 millions de cas ont été testés positifs depuis le début de la pandémie (contre 94,913 millions pour l'ensemble des pays du monde).
- 1.986.391 personnes ont été déclarées décédées du ou avec le coronavirus (Sars-Cov2), contre 2,030 millions dans l'ensemble des pays du monde, qui a déjà franchi un nouveau palier de deux millions de décès covid-19.
- 64,765 millions de personnes ont été déclarées guéries, contre 67,753 millions dans le monde (taux de guérison de 71,4% par rapport aux personnes contaminées et testées positives)
- 24,709 millions de personnes sont reconnues encore malades ou en situation asymptomatique, donc contagieuses (contre 25,130 millions dans tous les pays du monde).
Ces nombres de contaminations et de décès sont encore en forte augmentation tous les jours en Europe, en Amérique, et au niveau mondial.
Ce Panel 100 reste le miroir en grandeur nature de la situation du monde face à la pandémie covid-19.
Cet article présente l’état des lieux du monde face à la covid-19, avec de nombreux tableaux de synthèse, des données de chacun des pays de notre Panel 100 et les évolutions des indicateurs majeurs au soir du 16 janvier 2021. Nous poursuivons avec les indicateurs de situations de dangerosité, par l'introduction de l'indicateur des personnes testées positives et encore malades ou asymptomatiques, donc présentant un risque de contamination (malades & contagieux pour une population d'un million d'habitants) dans chacun des pays du Panel100. Cet indicateur de dangerosité distingue les pays selon la probabilité plus ou moins élevée de rencontrer les personnes malades et susceptibles de contaminer. Au-delà de 5.000 personnes encore malades ou symptomatiques, sur une population d'un millions d'habitants, le risque de contamination devient élevé, voire très élevé.
Enfin, il convient de rappeler que la covid-19 tue : à ce jour, on note que 1,2% de la population mondiale ont été testés positifs (contre 1,1% au 30/12/2020), alors que 2,1% des personnes contaminées sont décédées. Mais ce taux reste extrêmement faible au regard de la population mondiale, soit 0,03% de décès covid-19. Néanmoins, il faut rappeler également que 71,4% des personnes contaminées en sont guéries sur l'ensemble du monde, mais que les autres 26,5% des personnes contaminées et testées positives restent encore malades ou asymptomatiques au soir du 16/01/2021. Cependant, cette situation est variée selon les géographies, comme l'indique le tableau suivant : 12% de la population mondiale (Amérique du nord et les 27 pays d'Europe) cumulent 48% des personnes contaminées depuis le début de la pandémie ; 44% des décès et 81% des risques de contaminations par rapport à l'ensemble de tous les pays du monde. Ces chiffres peuvent déjà interroger sérieusement sur les priorités des peuples et le plan des vaccinations pour l'ensemble du monde, et notamment dans les pays pauvres où une forte mortalité due à diverses autres causes du sous-développement est très largement présente (famine, choléra, paludisme, VIH, Ebola, malnutrition, diabète, etc.).
I. Les principales données sur la covid-19 dans le monde.
En comparaison avec la mortalité mondiale de 2,1% par rapport aux personnes testées positives, nous indiquons en rouge les pays présentant un fort risque de mortalité parmi les personnes contaminées, au-delà de 2,5%. Nous répartissons ensuite les pays de notre Panel 100 en 5 groupes selon le niveau du risque de contamination parmi les populations malades ou asymptomatiques à la date du 16/01/2021.
La distribution des pays en cinq groupes est décrite ci-dessous. Il convient de rappeler que les pays occidentaux sont en tête du classement et majoritaires dans le premier groupe (groupe n°1) depuis octobre 2020. Cela peut s'expliquer par de très fortes contaminations testées après le relâchement de l'été, une très importante mortalité en valeur absolue (même si en valeur relative, le taux de mortalité : "morts sur les contaminés" reste faible) et un accroissement exponentiel des malades et asymptomatiques. Mais également, les pays occidentaux sont mieux dotés en infrastructures médicales que le reste du monde. Ils disposent des équipements et des moyens de test et de suivi, ainsi que d'un maillage territorial hospitalier serré, comme celui des Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), permettant de suivre chaque cas contaminé testé. La fiabilité des données sur la pandémie covid-19 peut donc être de loin meilleure dans ces pays que celle des pays pauvres dans le monde. Aucun élément disponible de pondération ne permettant de redresser les données reçues de chaque pays du monde, nous analysons les données brutes telles qu'elles sont remontées par chaque autorité sanitaire du pays. Les cinq groupes constitués, sur la base de l'indicateur principal du "nombre actuel de malades et de cas asymptomatiques testés par rapport au million d'habitants de la population du pays", sont :
- 1er groupe : au-delà de 10.001 personnes
- 2e groupe : entre 5.001 et 10.000 personnes
- 3e groupe : entre 1.001 et 5.000 personnes
- 4e groupe : entre 501 et 1.000 personnes
- 5e groupe : jusqu'à 500 personnes sur un million
1°- Les pays dont la diffusion de la covid-19 est supérieure à 10.000 personnes contaminées pour un million d'habitants. Il s'agit ici des personnes testées positives, encore malades ou situation asymptomatique mais susceptibles de contaminer. Dans ces pays, le risque de contagion et de contamination des personnes saines est le plus important. De seize pays les plus touchés au 30 décembre 2020, le panel100 enregistre dix-huit pays ce 16 janvier appartenant à ce groupe. Les pays présentant un fort risque de contamination sont très majoritairement en Europe, avec les États-Unis. Pour le TOP10 de ces pays, nous indiquons (le nombre de personnes malades ou asymptomatiques / le nombre de personnes testées positives depuis le début de la pandémie / le nombre de décès); et ces chiffres ramenés à un million d'habitants dans le pays. Nous indiquons également le risque de mortalité pour les personnes malades (proportion de décès sur les personnes infectées). Ce risque est élevé s'il se situe au-dessus de 2,5% (contre 2,2% de la moyenne mondiale. Il s'agit de : 1°- Belgique (52.442 / 58.249 / 1.756 et 3,0%). C'est le cas le plus élevé de notre Panel100 depuis novembre 2020 ; 2°- Pays-Bas (52.174 / 52.930 /757 et 1,4%) ; 3°- Suède (50.812 / 51.834 / 1.022 et 2,0%) ; 4°- Espagne (43.813 / 48.170 / 1.140 et 2,4%) ; 5°- France (39.010 /43.158 / 1.046 et 2,4%) ; 6°-Serbie (38.450 / 42.486 / 427 et 1,0%) ; 7°-Irlande (29.127 / 34.384 / 526 et 1,5%) ; 8°-États-Unis (28.809 / 73.286 / 1.223 et 1,7%) ; 9°-Royaume-Uni (25.774 / 49.456 / 1.305 et 2,6%) ; 10°-Lituanie (22.121 / 61.228 / 887 et 1,4%). Ce sont les mêmes pays du TOP5 depuis le 30 décembre 2020.
Ces dix-huit pays européens et les États-Unis sont donc les plus éprouvés, et figurent parmi ceux qui présentent aujourd'hui un fort risque élevé de contaminations à travers le monde. L'écart entre les deux premiers chiffres indique principalement l'effort de guérison dans les pays, les mortalités étant faibles par rapport aux guérisons. Ces pays forment le 1er groupe des pays de plus de 10.000 malades ou cas asymptomatiques. Ils sont reconnaissables dans le tableau, encadrés en rouge. Le classement est effectué par ordre décroissant du nombre de ces malades ou asymptomatiques pour un million d'habitants. Cet indicateur donne le risque de contamination. Le lecteur peut les retrouver sur le tableau suivant.
En considérant les données remontées au 16 janvier 2021 et l'état à cette date des personnes contaminées malades ou asymptomatiques dans chaque pays, on retrouve la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, l'Espagne, la France dans le TOP5. La Serbie l'Irlande et la Lituanie sont de nouveaux entrants dans le TO10 des pays à très fort risque de contamination. Le graphique suivant montre la situation comparée des pays les plus touchés par la covid-19 dans le monde.
Ce graphique montre les situations critiques combinées entre les cas contagieux malades ou asymptomatiques à cette date, et les contaminations, par population d'un million d'habitants de chaque pays au 16/01/2021. A cette date, la Belgique (1.156), la Suède (1.022), le Royaume-Uni (1.305), l'Espagne (1.140), la Suisse (1.002), la Tchéquie (1.327), la Slovénie (1.510), la Hongrie (1.166), l'Italie (1.353), la Roumanie (1.008), la Croatie (1.118) et la Bulgarie (1.220) en Europe ; le Pérou (1.176), le Mexique (1.078), le Panama (1.098) et les États-Unis (1.223), sur le continent américain, ont largement dépassé 1.000 décès pour un million d'habitants. Toutes les réflexions et les actions préventives (vaccinations) et curatives (développement rapide des traitements) deviennent urgentes dans ces pays.
2°- Le deuxième groupe comprend les pays dont le niveau de contamination évolue entre cinq et dix mille personnes contaminées malades ou asymptomatiques pour un million d'habitants. Onze pays se situent dans ce groupe, très diversifié entre l'Europe (Italie, Pologne, Slovaquie, Albanie, Estonie, Lettonie, Bulgarie), l'Amérique latine (Costa Rica, Honduras) et l'Asie (Ukraine et Israël). Seule l'Afrique n'est pas représentée dans ces deux premiers groupes. Aussi, Vingt-neuf pays de notre Panel100 se répartissent dans les deux premiers groupes des pays les plus touchés. Le tableau précédent montre les 29 pays de ces deux groupes.
3°- le 3e Groupe est un ensemble de pays en situation intermédiaire ; il comporte les pays dont les niveaux des contaminations évoluent entre 1.001 et 5.000 personnes pour un million d'habitants. C'est le groupe le plus diversifié sur tous les continents, y compris l'Afrique.
Il apparaît dans ce groupe 3 les premiers pays africains : la Libye et la Tunisie (en Afrique du Nord) ; le Cap Vert (en Afrique Occidentale), les Seychelles (en Afrique Orientale), Eswatini, l'Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana et la Namibie (en Afrique Australe). Ce sont dont ces pays où la probabilité de contamination est la plus élevée en Afrique au 16/01/2021. La liste s'allonge, notamment en Afrique Australe.
4°- Le 4e groupe est constitué de pays entre 500 et 1000 personnes contaminées sur un million d'habitants. Huit pays de notre panel100 répondent aux critères de ce groupe, auxquels s'ajoutent d'autres pays africains, tels que l'Algérie (693), l'Ouganda (540), le Zimbabwe (695), la Zambie (567) et les Comores (537).
5°- Le 5e groupe est constitué des autres pays dont le niveau de contamination est inférieur à 500 contaminations pour un million d'habitants. Il regroupe le reste des pays de notre Panel100, parmi lesquels figurent de nombreux pays africains, tels que le Rwanda, l'Île Maurice, l’Éthiopie, le Nigeria, l’Égypte, la Guinée Conakry, le Kenya, le Ghana, la Somalie, le Mali, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Burkina Faso ou le Niger, aux côtés des pays des autres continent tels que la Thaïlande, Taïwan, le Cuba, le Japon, l’Indonésie, etc.
Nous notons que de nombreux pays présentent des risques de mortalité encore élevés au-delà de 3,0% contre 2,1% pour la moyenne mondiale. Nous indiquons la Belgique (3,0%), la Grèce (3,7%), la Hongrie (3,2%), la Bolivie (5,2%), le Guatemala (3,5%), l'Italie (3,5%), la Bulgarie (4,0%), le Mexique (8,6%), l'Iran (4,3%), l’Équateur (6,2%), la Turquie (3,7%), l'Afghanistan (4,3%), l'Australie (3,2%) ou la Chine (5,3%). Ces chiffres indiquent la proportions des personnes décédées par rapport à toutes les personnes testées positives à la covid-19.
Mais, les situations tendues se retrouvent également en Afrique où l'on enregistre l’Égypte (5,5%), la République démocratique du Congo (3,0%), la Tunisie (3,2%), le Mali (3,9%), le Niger (3,3%), la Somalie (2,7%), le Soudan (6,1%), la Sierra Leone (2,6%), le Liberia (4,5%), la Gambie (3,2%), le Tchad (3,9%), le Zimbabwe (2,5%), les Comores (2,6%), Eswatini (2,8%), Afrique du Sud (2,8%) ou encore 2,7% au Malawi. L'on voit que, même si la pandémie est moins violente en Afrique, le taux de mortalité reste très élevé, au-delà de la moyenne mondiale de 2,1%, dans plusieurs pays. Globalement, les pays africains résistent encore à la propagation de ce virus telle qu'elle est enregistrée en Europe ou dans toute l'Amérique au cours de ce mois de janvier 2021.
2. Évolution de l'Afrique face à la (maladie) covid-19 au 16 janvier 2021
La situation de l'Afrique face à la covid-19 au cours du mois de janvier 2021 est variée selon les régions du continent, et même selon les pays au sein de ces régions, et souvent plus dans les zones urbaines des capitales. Suivant notre distribution des pays par rapport aux contaminations depuis le début de la pandémie, modulo la bonne volonté de transparence des États dans le contrôle des contaminations et l'affichage des résultats, les pays africains se répartissent dans les trois dernier groupes, décrits précédemment, soit sous le seuil de 5.000 personnes malades ou de cas asymptotiques par million d'habitants. Nous les avons bien indiqués dans le paragraphe précédent, et le lecteur peut retrouver toutes les informations détaillées par pays dans les différents tableaux suivants de cette publication. Ils sont classés par ordre décroissant de cas asymptomatiques contagieux ou de malades enregistrés par million d'habitants.
Les taux de guérison sont en nette progression dans les différents pays. L'on voit clairement que seuls trois pays en Afrique du Nord, et trois pays en Afrique Occidentale n'ont pas encore atteint 75% de guérison des personnes infectées par la covid-19. Le Ghana atteint le plus fort taux de 97% de guérison.
En Afrique Orientale et en Afrique Centrale, les taux de guérison restent inférieurs à 75% dans cinq pays, en raison des fortes hausses des contaminations de janvier 2021. Et en Afrique Centrale, la situation reste tendue en RDC et au Tchad.
En Afrique Australe, sept pays se trouvent sous le seuil de 75% des taux de guérison au 16 janvier 2021, alors que les cas des contaminations s'accroissent très vite et que la mortalité s'accélère. L'on pourrait les améliorer davantage en adoptant les différents traitements qui ont fait leurs preuves, notamment l'apivirine qui a été testé avec succès dans les essais cliniques par l'IRSS au Burkina Faso. Il y a beaucoup d'autres traitements développés en Afrique à partir de la pharmacopée africaine, et qui produisent des résultats dans la guérison. Mais, il convient de changer aussi les mentalités des Africains : un médicament n'est pas bon ou efficace parce qu'il vient des pays industrialisés historiques, mais parce qu'il a été testé avec succès en Afrique. Les Africains doivent considérer les médicaments produits, élaborés, testés et reconnus efficaces par les experts de la santé en Afrique. La dignité et la respectabilité passent aussi par là !
Enfin, l'on voit que l'Afrique du Nord pèse 18,7% dans la population africaine, mais représente 36,1% des décès et 29% des cas encore contagieux testés. De même, l'Afrique Australe, qui ne pèse que 16% de la population du continent, représente 47,3% des contaminations, 51,3% des décès attribués à la covid-19 et 50,7% des cas asymptotiques et des malades testés positifs. Les solutions ne sont donc pas à attendre de l'Europe ou de l'Amérique, mais elles sont sur le continent, en Afrique.
Avant de se lancer dans la campagne des vaccinations, chaque pays africain devrait alors se poser sérieusement les bonnes questions :
1°- Que représentent les morts "attribués" à la covid-19 par rapport aux autres nombreuses maladies dans les pays (Ebola, HIV, choléra, paludisme, etc) et des situations très particulières face à la malnutrition, le diabète, la famine, etc. ?
2°- Existe-t-il des traitements efficaces et reconnus par des experts contre la covid-19 pour alléger la douleur, la crise et les peurs dans la population ? Les traitements existent et ils ont fait leurs preuves ; pourquoi les Africains ne les adoptent-ils pas ?
3°- Quel bénéfice réel pour le pays et ses habitants par rapport aux inconvénients, aux autres maladies et crises diverses pré-existantes, tant sur le plan sanitaire des effets secondaires qu'économique pour l'acquisition et la logistique complexe des vaccins ? Quelles sont les alternatives crédibles en Afrique ? Quels objectifs poursuivent les dirigeants par rapports à ceux des bénéficiaires économiques et financiers de la pandémie ?
4°- Puisque les taux de guérisons ont déjà atteint plus 80% des malades dans de très nombreux pays en Afrique, et que l'on peut l'améliorer jusqu'à 98%, est-il opportun de vacciner toute la population ou de soigner les malades ?
5°- De quels moyens pourraient disposer les pays africains et d'autres pays pauvres, si le "passeport vaccinal" était imposé par les pays promoteurs pour entrer et sortir dans plusieurs autres pays ? Faut-il vacciner tout un pays de plus de dix millions d'habitants pour un millier de cas testés positifs et une centaine de décès sur un an, sachant que le plus gros bataillon de plus de 95% des décès vient d'autres infections non soignées et épidémies diverses ? Quelle capacité de réaction coordonnée mobilisable en cas de sanctions par les promoteurs des vaccins à l'encontre des pays qui ne respectent pas le deal mondial ?
L'analyse devrait être alors et d'abord scientifique et médicale ; elle doit ensuite poser toutes les questions en intégrant toutes les expertises disponibles ; et enfin exposer toutes les problématiques, les impacts induits et les solutions possibles, avant l'engagement des décisions politiques.
3. Conclusion
La propagation de la covid-19 (l'académie française propose la covid-19, car il s'agit de la maladie due au coronavirus, et non le covid-19, désignant le virus lui-même) s'est très vite et progressivement renforcée depuis le début du mois de septembre, après la rentrée scolaire. Cette accélération conduit à l'atteinte de plus de 2,030 millions de morts dans le monde au 16 janvier 2021. L'Europe l'Amérique sont à nouveau les régions du monde les plus éprouvées. La crise sanitaire et ses conséquences sur la mortalité s'approfondit, notamment en Europe et en Amérique latine. Vingt pays de notre pannel100 ont déjà dépassé 20.000 décès attribués à la covid-19. Les États-Unis (404.687 décès), le Brésil (208.542 décès), l'Inde (152.311 décès), le Mexique (136.022 décès), l'Italie (81.800 décès), le Royaume-Uni (88.590 décès), la France (70.142 décès), la Russie (65.085 décès), l'Iran (56.717), l'Espagne (53.314 décès), l'Allemagne (47.121), l'Argentine (45.295 décès), la Colombie (48.256 décès), le Pérou (38.770 décès), l'Afrique du Sud (36.851), la Pologne (33.213), l'Indonésie (25.767), la Turquie (23.832), l'Ukraine (20.686) et la Belgique (20.352), soit vingt pays ayant déjà franchi le seuil de vingt mille décès au 16 janvier 2021. En Afrique, c'est l'Afrique du Sud qui inquiète le plus en rejoignant ce groupe, comme cela a été indiqué plus haut. Néanmoins, des efforts se poursuivent pour atteindre de nombreuses guérisons ; malgré une forte accélération des cas de contaminations, le taux de guérison sur le continent africain atteint 82% des personnes contaminées, alors que la mortalité frappe 2,4% des personnes infectées. C'est toujours et encore le temps de la pratique des solidarités intercontinentales pour lutter efficacement contre cette pandémie. Nous avons montré que les Américains et les Européens, déjà fortement éprouvés par ce virus, ne peuvent nullement constituer des recours pour accroître les soins aux malades en Afrique. Les solutions africaines sont bien en Afrique elle-même. Les campagnes des vaccinations en Europe, aux États-Unis, et dans certains autres pays d'Amérique et d'Asie, ne donnent pas encore de résultats à ce jour. La mortalité et les contaminations sont toujours très élevées. Il faudra certainement attendre plusieurs mois pour conclure à l'efficacité des vaccins, en tenant compte des offres de tous les laboratoires qui en proposent. En effet, plusieurs laboratoires pharmaceutiques sont engagés dans la compétition. Trois enjeux se dessinent : la protection des personnes les plus fragiles, l'arrêt de l'aggravation des malades de la covid-19, et le blocage des nouvelles transmissions. Les populations ciblées aujourd'hui étant d'abord les personnes âgées de plus de 75 ans, souvent malades ou placées dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les millions d'Africains ne répondent pas aux critères des premières catégories retenues pour la vaccination. La très forte majorité des Africains n'en auront donc pas besoin ou ne seront pas concernés à court terme, car plus de 50% sont des populations sont très jeunes, vivent déjà dans de rudes conditions d'auto-immunisation et le continent dispose de tant de ressources médicinales riches. Elles sont tout à fait adaptées contre la maladie de ce virus, s'il est naturel, mais il faut les exploiter. Cependant, les situations devraient être appréciées selon les évolutions de la science et des résultats des vaccins proposés. La circulation des peuples de pays en pays, et de continent en continent, est un facteur d'aggravation des contaminations. Nous avons indiqué les vingt-neuf (29) pays du monde où les risques de contaminations sont les plus élevés : les interactions humaines avec les ressortissants de ces pays sont un fort facteur de contaminations. La mondialisation des économies et des échanges s'accompagne désormais de celle de la pandémie. Nul pays au monde n'en est épargné. Aux Africains de cesser l'immobilisme les yeux tournés vers l'Amérique, l'Europe, la Russie et même la Chine. Qu'ils se rappellent que derrière des offres alléchantes de certaines puissances et des plus grands laboratoires pharmaceutiques, aussi généreuses soient-elles, il y a des guerres économiques et des positions stratégiques à défendre. Les intérêts financiers sont toujours au cœur des enjeux. Nier des réalités n'implique pas leur inexistence.
Emmanuel Nkunzumwami
Écrivain - Essayiste
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