Par Emmanuel Nkunzumwami
Auteur de « La Nouvelle Dynamique Politique en France »,
Editions L’Harmattan, Paris, Décembre 2007.

Nous sommes tous engagés, citoyens électeurs et candidats aux élections législatives 2007, dans une course vers la majorité absolue pour réussir les changements tels qu’ils ont été exprimés par les françaises et les français à travers l’élection de Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007.


Contrairement aux scrutins antérieurs, le Président de la République avait indiqué, lors de la campagne présidentielle, les éléments précis et clairs sur lesquels allaient porter les changements. Il a souvent insisté « Je vous dis tout avant, car je ferai tout après ». Nous nous sommes donc exprimés, à 53,06% en sa faveur, en connaissance de cause et surtout pour lui confier en toute quiétude la conduite du redressement de notre pays.

 Il n’est nullement besoin de revenir sur le projet présidentiel sur lequel nous nous sommes majoritairement exprimés. Il est néanmoins utile de rappeler des éléments qui suivent :

 

 1°) A l’issue de l’élection présidentielle, le paysage politique français s’est significativement modifié. Un nouveau parti du Centre, organisé au pas de charge par François Bayrou, s’est installé dans le paysage : c’est le Mouvement Démocrate qui s’est construit par-dessus l’ancienne UDF. Cela signifie que voter pour un candidat UDF-Mouvement Démocrate, c’est voter pour un député de « nulle part ». C’est un député qui n’est pas dans la majorité présidentielle, mais qui ne veut pas officiellement s’afficher dans l’opposition. Néanmoins, le président du Mouvement Démocrate s’étant prononcé ouvertement contre Nicolas Sarkozy, et déclarant qu’il ne votera pas pour lui au deuxième tour de l’élection présidentielle, se situait de facto dans l’opposition. Un député UDF-Mouvement Démocrate est donc dans l’Opposition à Nicolas Sarkozy, et donc opposé au projet présidentiel sur lequel seront également élus les députés de la Majorité Présidentielle. Il conviendra donc, pour les électeurs désireux de soutenir les réformes et le redressement de la France engagé par le Président de la République, de lui apporter le maximum de suffrages en votant pour un candidat UMP ou un candidat investi dans la MAJORITE PRESIDENTIELLE. Nous attendons la naissance d'un autre parti issu de l'UDF et animé par les 25 parlementaires issus de l'ex-UDF et s'inscrivant dans la Majorité Présidentielle. Il est attendu pour le 29 Mai 2007 pour s'intégrer dans la campagne actuelles aux élections législatives. A nous, citoyennes et citoyens électeurs, de faire un "bon choix" et effectuer un "vote utile" qui apportera de réels changements en France. 

 

 2°) Le Gauche se recherche. Le manque de cohésion politique au sein du Parti Socialiste qui va sûrement effectuer sa refondation après les élections législatives n’éclaire pas le citoyen sur les projets de ce parti. En effet, dès lors que le parti présente des risques très forts d’implosion après le troisième échec consécutif à l’élection présidentielle et un très probable échec aux élections législatives 2007, que représentera le député de la Gauche désunie en 2007 ?  Ce parti a raté sa modernisation avant l’élection présidentielle de 2007 et n’avait tiré aucun enseignement de l’échec à l’élection précédente de 2002. Dès lors, les élus du parti socialiste aux élections législatives de 2007 risquent très fort de ramener à l’Assemblée Nationale des débats internes de désunion au sein de leur formation politique plutôt que de s’atteler aux actions indispensables et nécessaires au redressement du pays. Cette situation nous montre encore l’intérêt de voter utile en donnant le maximum de suffrages aux candidats investis par un parti de la Droite moderne, engagé résolument dans les réformes nécessaires pour le pays, UMP et la Majorité Présidentielle.

 

 3°) l’Extrême-Gauche rassemblée autour du Parti Communiste, de la Ligue Communiste Révolutionnaire, de Force Ouvrière et de tous les altermondialistes, est réduite à un électorat d’environ 8%. Ce score ne lui donne aucun poids politique pour impulser des changements dont notre pays a besoin aujourd’hui. D’éventuels élus de l’extrême-gauche ne peuvent que s’allier au Parti Socialiste pour exister politiquement et peser sur la vie politique en France. En les ramenant au plus faible score depuis 1965, les électeurs ont voulu tourner la page vers la modernité et vers l’action qui appelle des résultats. Les chantiers sont nombreux et importants pour s’enliser dans des vieilles idéologies des luttes des classes qui fondent la légitimité historique de l’extrême-gauche. De même, le vote utile pour engager véritablement des actions en France se tourne vers l’alliance UMP – Majorité Présidentielle. De plus ; l’extrême-gauche entre, comme le parti socialiste, dans la refondation, notamment le parti communiste qui devra travailler d’abord sur le socle de son idéologie et de ses messages avant de présenter un quelconque programme aux français. L’extrême-gauche, dans toutes ses composantes, n’est donc nullement crédible aujourd’hui, quel que soit le contenu alléchant de ses messages car toutes ses bases se sont déjà effondrées.

 

4°) L'Extrême-droite est ramené à son socle de base réactionnaire de 10% et ne représente que de vieilles idéologies des nostalgiques et de la haine du monde. Non seulement l'espace politique de l'Extrême-droite s'est considérablement rétréci, mais également son message est un véhicule de haine, d'irréalisme, de repli identitaire d'une France du passé qui n'existera plus jamais. Dès lors, plutôt que de se projeter dans l'avenir et devenir conquérant dans un monde de plus en plus exigeant, les idéologues de l'extrême-droite proposent un monde "déjà perdu dans la nuit des temps" et à à la France de reculer dans le moyen-âge sur son précarré... Aucun français avisé ne peut suivre une telle idéologie suicidaire pour la Nation et pour le peuple français. Il n'y aura donc pas un seul parlementaire de l'extrême-droite à l'Assemblée Nationale qui doit incarner la modernité du pays et le dynamisme vers un avenir radieux et conquérant. Toute voix accordée à l'extrême-doite est une voix perdue pour la modernisation de la France.

 

 L’Assemblée Nationale, pour laquelle nous votons les 10 et 17 juin 2007, est représentée par 577 députés. La majorité absolue est de 289 députés. Les sondages aujourd’hui, de toutes les agences d’évaluation des forces politiques en France, estiment que l’UMP pourrait réunir entre 320 et 350 députés. Mais ce ne sont que les sondages. Les résultats des élections seront donnés par les électeurs eux-mêmes les 10 et 17 juin 2007. Il conviendra alors de rester totalement et fortement mobilisés pour amplifier les résultats du 6 mai 2007 en accordant un score très important à la Majorité Présidentielle autour de l’UMP. En effet, le lien de cohérence pour la réussite des réformes voulues par les français, entre le Président de la République, le Gouvernement et l’Assemblée Nationale, sont la base même d’un bon fonctionnement des institutions de la Vème République.

 

 Dans toutes nos circonscriptions, partout en France, l’implication de toutes et de tous les citoyens qui souhaitent que la France aille de l’avant, se réforme et se modernise dans le fonctionnement de ses institutions et dans la réussite du projet présidentielle de redressement du pays, rejoigne le peloton de tête de toutes les grandes démocraties, retrouve une croissance économique indispensable au rétablissement de tous les équilibres économiques et sociaux, retrouve sa place de grande nation écoutée à travers le Monde et en Europe, retrouve les moyens de peser sur le développement du Tiers-Monde, notamment en Afrique, et reconquiert sa place parmi les leaders de l’Économie Mondiale, apportent tous leurs suffrages aux candidats de la Majorité Présidentielle. C’est la seule condition de réussite du redressement de la France, pour répondre aux grandes attentes fortement exprimées par les français le 6 mai 2007.

 

 Les enjeux sont donc clairs : Constituer une forte majorité UMP-Majorité Présidentielle à l’Assemblée Nationale pour, avec le Président de la République et le Gouvernement, réussir les Transformations et la Modernisation de la France en vue du mieux-être de tous en France, de la relance de l’Europe, et du retour de la France parmi les locomotives des choix économiques et du co-développement dans le Monde.

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