LE MONDE A FRANCHI 1,8 MILLION DE DECES DU OU AVEC LA COVID-19 ET 83,3 MILLIONS DE CONTAMINES DANS LE MONDE AU 31 DECEMBRE 2020
31 déc. 2020 Notre Panel 100, recensant 100 pays de tous les continents et représentant 89,4% des 7,780 milliards d'humains dans le monde (soit 6,952 milliards), indique que dans la seule journée du 30 décembre 2020 :
- 618.215 personnes ont été détectées positives au covid-19 (contre 550.295 le 9/12) et 10.732 (contre 6.129 personnes le 9/11) en sont décédées.
Et plus généralement depuis le début de la pandémie :
- 79.993.410 cas ont été testés positifs depuis le début de la pandémie (contre 83,015 millions pour l'ensemble des pays du monde).
- 1.772.577 personnes ont été déclarées décédées du ou avec le coronavirus (Sars-Cov2), contre 1,810 million dans l'ensemble du monde.
- 55.831.613 ont été déclarées guéries, contre 58,818 millions dans le monde (taux de guérison de 70,9% par rapport aux personnes contaminées et testées positives)
- 22,4 millions personnes sont reconnues encore malades ou en situation asymptomatique, donc contagieuses.
Ces nombres de contaminations et de décès sont encore en augmentation tous les jours en Europe, en Amérique, et au niveau mondial.
Ce Panel 100 reste le miroir en grandeur nature de la situation du monde face à la pandémie covid-19.
Cet article présente l’état des lieux du monde face à la covid-19, avec de nombreux tableaux de synthèse, des données de chacun des pays de notre Panel 100 et les évolutions des indicateurs majeurs au soir du 30 décembre 2020. Nous poursuivons avec les indicateurs de situations de dangerosité, par l'introduction de l'indicateur des personnes testées positives et encore malades ou asymptomatiques, donc présentant un risque de contamination (malades & contagieux pour une population d'un million d'habitants) dans chacun des pays du Panel100. Cet indicateur de dangerosité distingue les pays selon la probabilité plus ou moins élevée de rencontrer les personnes malades et susceptibles de contaminer. Au-delà de 5.000 personnes encore malades ou symptomatiques, sur une population d'un millions d'habitants, le risque de contamination devient élevé, voire très élevé.
Enfin, il convient de rappeler que la covid-19 tue : 1,1% de la population mondiale ont été testés positifs (contre 0.9% au 09/12/2020), alors que 2,2% des personnes contaminées sont décédées. Néanmoins, il faut rappeler également que 70,9% en sont guéries sur l'ensemble du monde, mais que 27,0% des personnes contaminées et testées positives restent encore malades ou asymptomatiques au soir du 30/12/2020. Cependant, cette situation est variée selon les géographies, comme l'indique le tableau suivant :
I. Les principales données sur la covid-19 dans le monde.
En comparaison avec la mortalité mondiale de 2,2% par rapport aux personnes testées positives, nous indiquons en rouge les pays présentant un fort risque de mortalité parmi les personnes contaminées, au-delà de 2,5%. Nous répartissons ensuite les pays de notre Panel 100 en 5 groupes selon le niveau du risque de contamination parmi les populations malades ou asymptomatiques à la date du 30/12/2020.
La distribution des pays en cinq groupes est décrite ci-dessous. Il convient de rappeler que les pays occidentaux sont en tête du classement et majoritaires dans le premier groupe (groupe n°1) depuis octobre 2020. Cela peut s'expliquer par de très fortes contaminations testées après le relâchement de l'été, une très importante mortalité en valeur absolue (même si en valeur relative, le taux de mortalité : "morts sur les contaminés" reste faible) et un accroissement exponentiel des malades et asymptomatiques. Mais également, les pays occidentaux sont mieux dotés en infrastructures médicales que le reste du monde. Ils disposent des équipements et des moyens de test et de suivi, ainsi que d'un maillage territorial hospitalier serré, comme celui des Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), permettant de suivre chaque cas contaminé testé. La fiabilité des données sur la pandémie covid-19 peut donc être de loin meilleure dans ces pays que celle des pays pauvres dans le monde. Aucun élément disponible de pondération ne permettant de redresser les données reçues de chaque pays du monde, nous analysons les données brutes telles qu'elles sont remontées par chaque autorité sanitaire du pays. Les cinq groupes constitués, sur la base de l'indicateur principal du "nombre actuel de malades et de cas asymptomatiques testés par rapport au million d'habitants de la population du pays", sont :
- 1er groupe : au-delà de 10.001 personnes
- 2e groupe : entre 5.001 et 10.000 personnes
- 3e groupe : entre 1.001 et 5.000 personnes
- 4e groupe : entre 501 et 1.000 personnes
- 5e groupe : jusqu'à 500 personnes sur un million
1°- Les pays dont la diffusion de la covid-19 est supérieure à 10.000 personnes contaminées pour un million d'habitants. Il s'agit ici des personnes testées positives, encore malades ou situation asymptomatique mais susceptibles de contaminer. Dans ces pays, le risque de contagion et de contamination des personnes saines est le plus important. Les seize pays les plus touchés et présentant un fort risque de contamination sont en Europe, avec les États-Unis. Pour le TOP6 de ces pays, nous indiquons (le nombre de personnes malades ou asymptomatiques / le nombre de personnes testées positives depuis le début de la pandémie / le nombre de décès) ; et ces chiffres ramenés à un million d'habitants dans le pays. Nous indiquons également le risque de mortalité pour les personnes malades (proportion de décès sur les personnes infectées). Ce risque est élevé s'il se situe au-dessus de 2,5% (contre 2,2% de la moyenne mondiale. Il s'agit de : 1°- Belgique (55.344 / 55.344 / 1.671 et 3,0%). C'est le cas le plus élevé de notre Panel100 depuis novembre 2020 ; 2°- Pays-Bas (45.272 / 45.947 /661 et 1,4%) ; 3°- Suède (42.444 / 43.308 / 864 et 2,0%) ; 4°- Espagne (36.789 / 41.089 / 1.084 et 2,6%) ; 5°- France (34.938 / 38.776 / 960 et 2,5%) ; 6°-Royaume-Uni (34.758 / 35.838 / 1.069 et 3,0%). Ce sont les mêmes TOP6 du du 9 décembre 2020, avec une nouvelle redistribution.
Ces seize pays européens et les États-Unis sont donc les plus éprouvés, et figurent parmi ceux qui présentent aujourd'hui un fort risque élevé de contaminations à travers le monde. L'écart entre les deux premiers chiffres indique principalement l'effort de guérison dans les pays, les mortalités étant faibles par rapport aux guérisons. Ces seize pays forment le 1er groupe des pays de plus de 10.000 malades ou cas asymptomatiques. Le classement est effectué par ordre décroissant du nombre de ces malades ou asymptomatiques pour un million d'habitants. Cet indicateur donne le risque de contamination. Le lecteur peut les retrouver sur le tableau suivant.
En considérant les données remontées au 30 décembre 2020 et l'état à cette date des personnes contaminées malades ou asymptomatiques dans chaque pays, on retrouve la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni ; alors qu'au 9 décembre 2020, l'ordre décroissant était : la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne, la France, la Suède et le Royaume-Uni pour le Top 6 des pays où le risque de contamination dans la population est le plus élevé dans notre Panel 100.
Ce graphique montre les situations critiques combinées entre les cas contagieux, les contaminations et les décès ramenés au million d'habitants de chaque pays au 30/12/2020. La Belgique, le Royaume-Uni, l'Espagne, les États-Unis et la Bulgarie ont largement dépassé 1.000 décès pour un million d'habitants.
2°- Le deuxième groupe comprend les pays dont le niveau de contamination évolue entre cinq et dix mille personnes pour un million d'habitants. Le calcul se base sur les personnes testées positives, reconnues encore malades ou asymptomatiques. Quatorze pays se situent dans ce groupe, très diversifié entre l'Europe occidentale, centrale et orientale, l'Amérique latine. Seule l'Afrique n'est pas représentée dans ces deux premiers groupes. Aussi, trente pays de notre Panel100 se répartissent dans les deux premiers groupes des pays les plus touchés. Le tableau précédent montre les 30 pays de ces deux groupes. Le graphique suivant montre les situations relatives de chacun de ces pays.
Dans le 2e groupe, on remarque bien la Tchéquie, l'Italie, la Slovénie, la Slovaquie, l'Albanie, le Luxembourg, l'Estonie, le Portugal, le Danemark, la Pologne et la Lettonie, soit onze pays européens ; l'Ukraine pour l'Europe orientale ; le Costa Rica et le Honduras pour l'Amérique latine.
3°- le 3e Groupe est un ensemble de pays en situation intermédiaire ; il comporte les pays dont les niveaux des contaminations évoluent entre 1.001 et 5.000 personnes pour un million d'habitants. Le lecteur les trouve dans le bas du tableau précédent et le début du tableau suivant les trente pays de ce groupe dans le Panel100 et en Afrique. C'est le groupe le plus diversifié sur tous les continents.
Il apparaît dans ce groupe 3 les premiers pays africains : la Libye, la Tunisie, l'Afrique du Sud, l'Eswatini, la Namibie et le Botswana. Ce sont dont ces pays où la probabilité de contamination est la plus élevée en Afrique au 30/12/2020, soit deux pays d'Afrique du Nord et quatre pays d'Afrique Australe.
Trente pays (dont six pays africains) de notre Panel100 se classent dans ce groupe. Tous les continent y sont représentés. Par ailleurs, de nombreux pays présentent des risques de mortalité élevés, voire très élevés, au-delà de 2,3% des personnes testées positives et qui décèdent. Aussi, le Mexique (8,8%), la Bolivie (5,8%), l'Iran (4,5%), la Tunisie (3,4%), le Canada, l'Argentine et l'Afrique du Sud (2,7%), la Colombie (2,6%), le Brésil et la Roumanie (2,5%), atteignent les risques de mortalité très élevés, au-delà de la moyenne mondiale de 2,2%.
4°- Le 4e groupe est constitué de pays entre 500 et 1000 personnes contaminées sur un million d'habitants. Douze pays de notre Panel100 s'y groupent, dont cinq pays africains (l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, la République Centrafricaine et le Lesotho). La situation demeure sérieuse dans les pays de l'Afrique du Nord et ceux de l'Afrique Australe, auxquels s'ajoute la République Centrafricaine (RCA).
5°- Le 5e groupe est constitué des autres pays dont le niveau de contamination est inférieur à 500 contaminations pour un million d'habitants. Il regroupe le reste des pays de notre Panel100, parmi lesquels figurent de nombreux pays africains, tels que le Rwanda, l'Île Maurice, l’Éthiopie, le Nigeria, l’Égypte, la Guinée Conakry, le Kenya, le Ghana, la Somalie, le Mali, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Burkina Faso ou le Niger, aux côtés des pays des autres continent tels que la Thaïlande, Taïwan, le Cuba, le Japon, l’Indonésie, etc. Cependant, certains pays présentent des risques de mortalité élevé, tel que le Guatemala (3,5%), l'Afghanistan (4,2%), l'Australie (3,2%) ou la Chine (5,3%). Mais, les situations tendues se retrouvent également en Afrique où l'on enregistre : 5,5% en Égypte ; 3,8% au Mali ; 2,8% en Somalie ; 3,2% au Niger ; 3,4% en République démocratique du Congo ; 6,3% au Soudan ; 2,9% en Sierra Leone ; 4,7% au Liberia ; 3,3% en Gambie ; 5,0% au Tchad ; 2,6% au Zimbabwe ou encore 2,9% au Malawi. L'on voit que, même si la pandémie est moins violente en Afrique, le taux de mortalité reste très élevé, au-delà de la moyenne mondiale de 2,2%, dans plusieurs pays. Globalement, les pays africains résistent encore à la propagation de ce virus telle qu'elle est enregistrée en Europe ou en Amérique du nord au cours de ce mois de décembre 2020.
2. Évolution de l'Afrique face à la (maladie) covid-19 au 30 décembre 2020
La situation de l'Afrique face à la covid-19 au cours du mois de décembre 2020 est variée selon les régions du continent et selon les pays au sein même de ces régions. Suivant notre distribution des pays par rapport aux contaminations depuis le début de la pandémie, modulo la bonne volonté de transparence des États dans le contrôle des contaminations et l'affichage des résultats, les pays africains se répartissent dans les trois dernier groupes. Nous les avons bien indiqués dans le paragraphe précédent et le lecteur peut les retrouver dans les différents tableaux de cette publication :
Les taux de guérison sont en nette progression dans les différents pays. L'on pourrait les améliorer davantage en adoptant les différents traitements qui ont fait leurs preuves, notamment l'apivirine qui vient d'être testé dans les essais cliniques avec succès par l'IRSS au Burkina Faso.
Le niveau des contaminations enregistrées en Afrique s'éleverait à 2.728.631 cas sur 54 pays. En comparaison, les quatre principaux pays européens éprouvés par la covid-19 présentent chacun : 2.600.498 cas en France, 2.432.888 cas au Royaume-Uni, 2.083.689 en Italie et 1.921.115 cas en Espagne. L'Afrique représenterait alors 30,2% des cas enregistrés dans quatre pays les plus frappés par la covid-19 en Europe, et 13,5% de cas relevés aux États-Unis. Ou encore, à score de population proche entre l'Inde et l'Afrique, cette dernière pèserait 26,6% des cas de contamination enregistrés en Inde. Globalement, le continent africain est moins frappé que le reste du monde ; il convient d'administrer les médicaments testés, efficaces et non-toxiques reconnus aux malades, plutôt que de sauter dans l'inconnu avec les vaccins actuellement proposés. A chacun des dirigeants du continent d'évaluer ses réels besoins.
Quant à la mortalité due ou avec la covid-19, en dehors des autres causes de mortalité en Afrique (autres infections graves, famines, manque de soins adaptés, pathologies complexes...), le continent déplorerait 64.769 décès. En comparaison avec les quatre pays européens indiqués ci-dessus comme les plus touchés, ces décès représenteraient 24,8% du total des décès en France (64.381 décès), au Royaume-Uni (72.548 décès), en Italie (73.604 décès) et en Espagne (50.689 décès) réunis. Ou encore, cela correspond à 18,5% des décès enregistrés aux États-Unis (349.828 décès) et à 43,5% des décès de ou avec la covid-19 en Inde (148.774 décès).
Enfin, si l'on compare les efforts de guérisons en Afrique, en Europe et Inde, on constate que celles-ci sont le résultat des politiques publiques et sanitaires adoptées depuis le début de la pandémie :
- le taux moyen de guérison est de 83% en Afrique.
1°- 83% en Afrique du Nord : sauf en Libye (71%), en Algérie (67%) et au Soudan (58%) se trouvant au-dessous du taux moyen mondial de 71%.
2°- 90% en Afrique Occidentale : sauf au Mali (65%) et au Niger (55%), situés au-dessous du taux moyen mondial.
3°- 79% en Afrique Orientale : sauf en Ouganda (33%), en Érythrée (53%) et en Tanzanie (taux inconnu par choix politique), sous la moyenne mondiale.
4°- 88% en Afrique Centrale : sauf en Centrafrique (39%), seul pays sous la moyenne mondiale de 71%.
5°- 83% en Afrique Australe : sauf au Lesotho (48%) et en Angola (62%), encore sous la moyenne mondiale des guérisons.
En exerçant les solidarités intracontinentales, sans attendre les ordres et interventions extérieures, les Africains sont donc tout à fait capables de soigner leurs malades de la covid-19 avec les traitements actuels ou à développer à cet effet. Le partage des expériences et des succès est très important face à la pandémie.
En comparaison avec les pays Occidentaux qui développent les vaccins opportunément, les taux de guérisons sont très faibles. Les politiques publiques ont orienté les politiques de traitement de soin. En Inde, le taux de guérison atteint 96% (pour une population comparable à celle du continent africain, soit environ 1,38 milliard d'habitants) ; l'Allemagne atteint 76%, alors que l'Italie affiche 69% et les États-Unis atteignent 59%, sous la moyenne mondiale de guérison de 71%. Mais, la politique sanitaire différente adoptée dans les autres pays conduit également à des résultats différents France (7,4%), en Espagne (6,8%) ou encore en Belgique (6,9%).
Avant de se lancer dans la campagne de vaccination, chaque pays africain devrait alors se poser les bonnes questions :
1°- est-ce urgent et utile pour la population ?
2°- Quel bénéfice réel pour le pays par rapport aux inconvénients, tant sur le plan sanitaire des effets secondaires qu'économique pour l'acquisition et la logistique complexe ?
3°- Si le taux de guérison atteint plus 80% des malades, et que l'on peut l'améliorer jusqu'à 96%, est-ce opportun de vacciner toute la population ou de soigner les malades ?
L'analyse devrait être alors et d'abord scientifique et médicale, avant l'engagement des décisions politiques.
3. Conclusion
La propagation de la covid-19 (l'académie française propose la covid-19, car il s'agit de la maladie due au coronavirus, et non le covid-19, désignant le virus lui-même) s'est très vite et progressivement renforcée depuis le début du mois de septembre, après la rentrée scolaire. Cette accélération conduit à l'atteinte de plus de 1,81 million de morts dans le monde au 30 décembre 2020. L'Europe est à nouveau la région du monde la plus éprouvée. Mais, l'Amérique latine, l'Amérique du nord et l'Asie connaissent des situations de forte crise sanitaire. Aussi, les États-Unis (349.826 décès), le Brésil (193.875 décès), l'Inde (148.774 décès), le Mexique (123.845 décès), l'Italie (73.604 décès), le Royaume-Uni (72.548 décès), la France (64.381 décès), la Russie (56.426 décès), l'Iran (55.095), l'Espagne (50.689 décès), l'Argentine (43.163 décès), la Colombie (42.909 décès), le Pérou (37.621 décès) et l'Allemagne (33.172), soit quinze pays ayant déjà franchi le seuil de trente mille décès au 30 décembre 2020. En Afrique, c'est l'Afrique du Sud qui inquiète le plus, comme cela a été indiqué plus haut. Néanmoins, des efforts se poursuivent pour atteindre de nombreuses guérisons ; le taux de guérison sur le continent africain atteint 83% des personnes contaminées, alors que la mortalité frappe 2,4% des personnes infectées. C'est toujours et encore le temps de la pratique des solidarités intercontinentales pour lutter efficacement contre cette pandémie. Les Américains et les Européens, déjà fortement éprouvés par ce virus, ne peuvent nullement constituer des recours pour accroître les soins aux malades. Les solutions africaines sont bien en Afrique elle-même. Les annonces de vaccins et même le début de la campagne vaccinale au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France et dans l'ensemble de l'Union européenne ne donnent pas encore de résultats à ce jour. Il faudra attendre plusieurs semaines pour conclure à l'efficacité des vaccins, en tenant compte de tous laboratoires qui en proposent. En effet, plusieurs laboratoires pharmaceutiques sont alors dans la compétition. Trois enjeux se dessinent : la protection des personnes les plus fragiles, l'arrêt de l'aggravation des malades de la covid-19, et le blocage des nouvelles transmissions. Les populations ciblées aujourd'hui étant d'abord les personnes âgées de plus de 75 ans, souvent malades ou placées dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les millions d'Africains ne répondent pas aux critères des premières catégories retenues pour la vaccination. Seuls les professionnels de santé, souvent en contact avec les malades, seraient concernés par les vaccins en cours. La très forte majorité des Africains n'en auront donc pas besoin ou ne seront pas concerné à court terme, car plus de 50% sont des populations très jeunes et le continent dispose de tant de ressources médicinales riches. Elles sont tout à fait adaptées contre la maladie de ce virus, s'il est naturel, mais il faut les exploiter. Cependant, les situations devraient être appréciées selon les évolutions de la science et des résultats des vaccins en cours de développement. La circulation des peuples de pays en pays, et de continent en continent, est un facteur d'aggravation des contaminations. Nous avons indiqué les trente (30) pays au monde où les risques de contaminations sont les plus élevés : les interactions humaines avec les ressortissants de ces pays sont un fort facteur de contaminations. La mondialisation des économies et des échanges s'accompagne désormais de celle de la pandémie. Nul pays au monde n'en est épargné. Aux Africains de cesser l'immobilisme les yeux tournés vers l'Amérique, l'Europe, la Russie et même la Chine. Qu'ils se rappellent que derrière des offres alléchantes de certaines puissances et des plus grands laboratoires pharmaceutiques, aussi généreuses soient-elles, il y a des guerres économiques et des positions stratégiques à défendre. Les intérêts financiers sont au coeur des enjeux. Nier des réalités n'implique pas leur inexistence.
Emmanuel Nkunzumwami
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