LES POLEMIQUES SUR LE TRAITEMENT DU CORONAVIRUS (COVID-19)
08 avr. 2020Nous sommes de plus en plus nombreux à demander les nouvelles de plusieurs pays sur tous les continents, notamment en Afrique, et le nombre de guérisons du covid-19 enregistrées dans ces différents pays.
L’Union européenne continue de souffrir particulièrement du Covid-19. Sur un nombre de 52 pays recensés dans le tableau de cette publication, plus particulièrement frappés par le Covid-19, dix-sept pays sur les vingt-huit de l’Union européenne totalisent 41.649 décès connus au 3 avril 2020, soit 72% des décès du Covid-19. Sept principaux pays européens se situent au-dessus de 1.000 décès du coronavirus : Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Pays-Bas, Belgique.
En Afrique et à des niveaux faibles, ce sont principalement l’Algérie, l’Égypte, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Kenya, le Nigeria et le Sénégal. Le dépistage systématique et régulier des populations, et le confinement des malades pour les soigner, devrait épargner des millions de vies. Pour les malades avérés et dont le corps n’a pas pu éliminer le virus au bout de quelques jours, et bien avant l’aggravation sévère de l’infection, le Plaquénil (Chloroquine) et l’Azithromycine, sous le contrôle strict et vigilant des médecins, produit des guérisons ou une très forte baisse de la charge virale pour permettre ensuite au corps de se défendre.
Après trois semaines de confinement en France, plus d’un mois après la déclaration de la pandémie en Europe, plus de soixante mille décès imputables au coronavirus à travers le monde, où en sommes-nous aujourd’hui ?
1°) Il n’existe pas de vaccin contre le covid-19 à cette date du 4 avril 2020. Toute initiative d’essais vaccinaux, notamment chez des populations les moins atteintes en Afrique et en Amérique latine, ne serait qu’une démarche expérimentale de recherche sur les humains, avec des risques de contaminations plus aigües et de masse, de mortalité accrue, provoquant encore des catastrophes humaines à grande échelle. Le corps humain des Africains, et des populations pauvres en général, ne constitue pas un laboratoire pour la recherche d’un hypothétique vaccin contre le covid-19. Et quand bien même le vaccin pourrait été mis au point, dans 12 mois ou 18 mois, ce serait trop tard, car la souche du covid-19 aurait déjà muté. Elle n’attendra pas le vaccin pour faire plaisir aux chercheurs. Aujourd’hui, il est donc urgent d’administrer les médicaments aux malades et non de faire des essais de vaccin inexistant aux Africains.
2°) Des essais cliniques sont en cours en Europe, aux États-Unis et en Chine, pour tenter de trouver rapidement de nouveaux médicaments contre le covid-19. Si les essais sont concluants, il faudra que des laboratoires pharmaceutiques s’en saisissent ensuite pour produire ces médicaments et les mettre sur le marché. Ensuite, il faudra que les États concernés sortent les chéquiers pour payer ces nouveaux médicaments, forcément chers, car il faudra rentabiliser la recherche, la production et toute la logistique de mise sur le marché.
3°) L’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) de Marseille, sous la conduite du Professeur Didier Raoult, propose un protocole de soin à base de chloroquine, l’Hydroxychloroquine, pour traiter les malades en début d’infection résistante, grave. La posologie et les modalités de suivi du patient par le médecin sont décrites dans la proposition. Le Pr Didier Raoult, médecin, enseignant et chercheur lui-même, l’un des grands experts mondiaux connus des maladies infectieuses, propose notamment :
- Le test de toute la population pour détecter les différents cas d’infection. Distinguer ensuite les personnes saines des personnes infectées. Les personnes infectées sont isolées, confinées et suivies quant au processus de guérison.
- Il indique que plus de 80% à 85% pourraient présenter des situations asymptomatiques ou des infections bénignes ne nécessitant ni prise en charge par le corps médical, ni traitement. Aussi, au bout d’une semaine en moyenne, la majorité des personnes légèrement infectées guérissent et développement des anticorps pour se prémunir contre toute autre attaque du covid-19.
- Les personnes infectées et dont le corps ne parvient pas à se débarrasser du virus, le traitement à l’Hydroxychloroquine, un antiviral qui a fait ses preuves contre le paludisme et d’autres infections virales dans le monde depuis plusieurs décennies, est indiqué. Par ailleurs, pour protéger le patient contre les inflammations et des bactéries qui pourraient profiter des lésions dues au virus pour occuper le terrain, le traitement préconise l’association de l’antibiotique, l’Azithromycine. Il restera un groupe de patients, présentant d’autres pathologies lourdes et d’autres fragilités dans le corps qui ont particulièrement affaibli la capacité des personnes à produire des anticorps et dont l’immunité est au plus bas. Elles seront prises en charge en hospitalisation par le corps médical pour des traitements plus poussées et plus adaptées à chaque cas, avec des moyens importants (respirateurs artificiels, etc.).
Les compétences mondiales en virologie et infectiologie de l’IHU de Marseille sont racontées dans cette vidéo (cliquer sur les liens).https://www.mediterranee-infection.com/coronavirus-donnees-ehpad-polemiques/4°) Le docteur Agon A. Chidi Valentin, inventeur de l’Api-palu au Bénin, propose une combinaison d’un antiviral et un antibiotique, l’Apivirine. Il est proposé contre le paludisme, au même titre que la chloroquine conditionnée en comprimés sous l’appellation de Plaquénil, et il pourrait être essayé contre le covid-19. Des essais cliniques auraient été concluants. L’administration de l’association du Plaquénil et de l’Azithromycine, un antiviral associé à un antibiotique, se rapproche donc de l’Apivirine, contenant à la fois l’antiviral et l’antibiotique. Avec les deux formules existantes proposées, le monde dispose déjà des premiers médicaments pour traiter les malades du Covid-19 début d’infection. Selon la procédure connue chez les scientifiques : si on doute, on teste et on analyse les résultats.
5°) Il n’est pas impossible que la chloroquine, et ses cousines de la quinine et la nivaquine connues depuis plusieurs décennies, soit rejetée pour des raisons de faible rendement pour l’industrie pharmaceutique. Celle-ci fait la promotion de nouveaux médicaments et de nouveaux vaccins, indépendamment de leur utilité et leur pertinence thérapeutique, car l’important est de faire de la recherche pharmaceutique et découvrir de nouvelles molécules pour rentabiliser les investissements de recherche et de production industrielle. La santé publique, c’est la préoccupation des responsables politiques, et non des laboratoires et leurs lobbyistes financés pour relayer leurs intérêts économiques et financiers.
6°) Dans ce jeu stratégique autour de la pandémie du covid-19, plusieurs acteurs aux intérêts divergents se croisent. On l’a dit, l’industrie pharmaceutique a besoin de « patients », plus nombreux et plus rentables, pour mobiliser son outil industriel. L’opinion internationale sur les horreurs est donc un allié opportun, un accélérateur de rentabilisation de la production du médicament et du vaccin. Son étendue internationale est une source d’argument de la mondialisation du médicament, de sa vente à grande échelle mondiale en vue de l’accroissement du profit. Les dirigeants des États sont pris en tenailles, entre les labos pharmaceutiques, leurs experts et leurs communicants dans les médias, sur les plateaux de télévision et dans les studios de radios, d’une part, l’opinion publique et les experts indépendants qui exigent les traitements appropriés, indignés par tant de mortalité et de propagation du virus, d’autre part. Ils doivent ménager les deux forces contraires, car ils auront besoin des uns et des autres, après le passage de la pandémie. Le troisième axe de forces de pression est constitué par des banques, des assureurs et des milieux financiers. Les accélérateurs de l’économie mondiale, en cas de crise comme celle que nous traversons, sont les pandémies et les guerres. Elles détruisent les vies humaines et affaiblissent les infrastructures économiques diversifiées. Il faut ensuite reconstruire. Or les pays pauvres, encore plus que les pays riches, auront besoin des financements (pays riches, FMI, Banque mondiale, autres institutions et clubs internationaux de financement). L’intérêt des organismes de financement à travers le monde serait alors que les plus pauvres soient aplatis par la pandémie pour que le besoin de financement soit encore plus important. De plus, en difficulté économique aigüe, les pays pauvres n’auraient aucun pouvoir de négociation des taux d’intérêts pour leurs crédits de relance des investissements dans les pays. La pandémie devrait alors être particulièrement sévère dans ces pays, et particulièrement en Afrique, pour créer ces conditions de forte dépendance économique et financière. Quelques actifs industriels actuels, acquis durement depuis les néfastes années des programmes d’ajustements structurels (PAS) des années 1980’s, seraient alors bradés aux investisseurs privés pour financer les programmes de relance des États. Les lobbies travaillent en ce sens. C’est ainsi que, avant même que le virus ne se répande en Occident, les projets de relance de l’Afrique après les horreurs de la pandémie en Afrique avaient été élaborés. Ils misent sur l’anéantissement de l’Afrique par la pandémie pour laisser le pouvoir entre les mains des détenteurs du capital privé. Les institutions internationales (ONU, Union européenne, Union africaine, Banque mondiale, Fonds monétaire international, etc.) sont prêtes à parrainer les dirigeants dociles et prêts à jouer le jeu. On vient détruire chez vous, et on vous aide ensuite à reconstruire sur des ruines. Mais attention, ce ne sont pas des aides ; ce sont des prêts à rembourser par des générations futures.
Cependant, nous avons déjà des formules de médicaments. Dans les deux protocoles proposés, il s’agit d’'une association d'un antipaludéen et d’un antibiotique. Le protocole du Pr Didier Raoult a été appliqué à 770 malades, et un seul cas est décédé. Soyons pragmatiques, écoutons ceux qui savent et obtiennent des résultats. L’on sait bien pourquoi l’association de l’antipaludique et un antibiotique fonctionne. L’antipaludéen (éventuellement avec un peu de zinc) bloque la propagation et l’action du virus dans les cellules, notamment dans les poumons. C’est donc le rôle de l’Hydroxychloroquine. Mais, le virus entré dans les tissus les dégrade, les abîme et crée des lésions et des inflammations. Des bactéries pourraient alors profiter de ces lésions pour s’introduire. C’est donc le rôle de tueur de ces bactéries que joue l’Azithromycine, un antibiotique. Les deux actions sont également assurées par un autre médicament, l’Apivirine, proposé par le Dr Valentin Agon. Ce sont des formules connues, peu chères, accessibles à tous les petits budgets et à tous les habitants. Mais, elles ne rapportent pas d’argent aux laboratoires pharmaceutiques, qui devraient miser sur la pandémie pour accroître très significativement leurs revenus, à travers le levier du grand nombre de malades. Avec un marché de 1,2 milliard de malades potentiels, l’Afrique offre une excellente opportunité d’affaires pour les laboratoires. Les pays pourront s’endetter pour payer le prétendu vaccin actuel (pour des essais de tueries en masse), le futur vrai vaccin quand il sera produit (dans 12 mois à 18 mois) et les médicaments pour les malades. C’est donc un double gain assuré pour les laboratoires pharmaceutiques, d’une part, et pour les banques et les organismes internationaux de financement, d’autre part. Enfin, pour celles et ceux qui attendent l’arbitrage de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ils devraient se pose deux questions : QUI détient réellement les pouvoirs au sein de cette organisation et QUI finance aujourd’hui l’OMS. La philanthropie n'est pas inscrite dans la table des vertus de la mondialisation. Lire et écouter avec intérêt le document ci-dessous.
7°) Le confinement total en Afrique est une hérésie humaine, économique et sanitaire. Plus de 80% des Africains vivent en milieu rural ou semi-rural. Ils y ont développé leur immunité par la sélection naturelle de la génétique, et y résistent à diverses souches de virus et de bactéries. Ils sont très bien armés physiologiquement pour créer des anticorps contre des virus et des bactéries « naturels », en dehors des infections créées intentionnellement contre les populations. Tout confinement total prolongé serait un affaiblissement de leurs défenses immunitaires. Ensuite, ils vivent au quotidien des produits de leurs propres efforts. On emmène la banane au marché pour en tirer un revenu, afin d’acheter du sel, du sucre, de l’huile. Le lendemain, on vend des tomates, des haricots et même du vin de banane pour le revenu qui sert à acheter un peu de viande, du riz ou de pommes de terre. C’est l’organisation sociale et économique construite depuis des siècles. Dans la plupart des pays pauvres, les États sont défaillants ou inexistants. Les populations se débrouillent quotidiennement pour tenter de survivre. Les dirigeants ne savent même pas combien il y a d’habitants dans leurs pays, et où ils habitent. Il n’existe pas de chaîne logistique fiable pour faire parvenir les produits et les vivres de première nécessité dans les villages. Des infrastructures de transports et de communication manquent (routes, chemins de fer, aéroports, etc). Des hôpitaux sont à l’abandon depuis des décennies. Comment les populations pourraient-elles alors être confinées.
8°) Pour endiguer le coronavirus dans les zones attaquées par ce virus, il convient « d’effectuer systématiquement » le dépistage de tous les habitants. Des médecins, des infirmiers, des personnels de santé, des assistants rapidement formés spécialement à cet effet, devraient être mobilisés pour effectuer des tests. Ensuite répartir les populations en trois catégories. Les personnes testées « négatif » continuent leurs activités, avec des précautions d’usage de masques, de propreté et de distances physiques. Ce sont ces personnes qui continuent de faire tourner de modestes économies formelles et informelles des pays. Les personnes testées « positif », mais dans des situations asymptomatiques ou de charges légères d’infections sont assignées à domicile. Elles sont testées au bout de 10 à 14 jours pour s’assurer que le corps a déjà éliminé le virus ; elles sont alors particulièrement suivies pour savoir si elles n’ont pas développé la maladie. Pour ces personnes, le port du masque est « obligatoire » à la maison, et partout où elles peuvent se rendre pour des courses de première nécessité. Ce n’est nullement une honte, mais une mesure de protection des autres pour la santé publique. Enfin, les personnes testées « positif » et qui ont développé la maladie. Dès l’aggravation de l’infection, les traiter à l’Hydroxychloroquine et l’Azithromycine, selon le protocole proposé par le Professeur Didier Raoult, ou avec l’Apivirine, préconisé par le Dr Valentin Agon, sous une stricte surveillance du personnel médical. Si le cas devient sévère, l’hospitalisation devient nécessaire. Cette dernière ne concernerait alors que des cas graves, notamment associés à d’autres pathologies lourdes telles que les maladies cardiaques, cardio-vasculaires, hépatiques, pulmonaires, les diabétiques chroniques avancés sous dialyse notamment, les nouveaux transplantés et toutes les personnes ayant perdu une part importante de leur défenses immunitaires contre les virus et les bactéries.
9°) Les dirigeants africains, souvent mal conseillés ou mal renseignés à la suite des actions des lobbies extérieurs ou poursuivant leurs propres intérêts, oublient trop souvent d’interroger le bon sens commun. Croyant que la bonne nouvelle ou la bonne thérapie ne peut que provenir des pays industrialisés. Ils oublient que la médecine saine faite d’une bonne alimentation équilibrée, de l’hygiène publique et environnementale, de l’éducation et l’information la plus large de la population, est à la portée du plus simple des dirigeants, et qu’elle doit constituer le socle même de la bonne gouvernance.
Dans le bas du tableau du covid-19 (ci-dessous), on pourra apprécier la situation des pays africains au 6 avril 2020, en comparaison avec les pays occidentaux et la Chine, dans le haut du tableau. Même l’Algérie, l’Égypte et le Maroc sont relativement peu atteints.
Source : Emmanuel Nkunzumwami, statistiques du Covid-19 / 06-04-2020
10°) L’homme est devenu le principal ennemi de l’homme. Pendant des millénaires, les hommes se sont adaptés à leurs environnements, vivant des activités de transformation de base pour leur survie : cueillette, chasse, agriculture, pêche, etc. Les guerres visaient l’extension de leurs territoires pour accéder à plus de ressources de survie et le recrutement de la main d’œuvre pour une production optimale. La pratique de l’esclavage et de la servitude était géographiquement localisée. Néanmoins, les Noirs ont servi d’esclaves pour les Arabes, avant même que ceux-ci ne s’en servent à une plus grande échelle avec la conquête de l’Islam, après le VIIe siècle. Mais, dès le début du XVe siècle, ce sont les Européens qui ont industrialisé le commerce et l’esclavage des Noirs en Amérique et dans les Caraïbes. Ils ont ainsi ouvert la « déportation massive » des êtres humains pendant quatre cents ans. Les Indiens d’Amérique ne faisaient pas l’affaire, car trop fragiles et peu résistants aux travaux de force. Cependant, la notion « d’extermination des peuples » n’existait pas encore ; elle a accompagné la chasse aux Indiens avec la conquête des terres en Amérique, puis celle des Noirs lors de la conquête des territoires pour l’occupation en Afrique, par les Européens. Et ce sont ces mêmes Européens qui ont également conçu et exécuté le plan d’extermination des Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale. L’homme est ainsi devenu le principal danger de l’homme. La nature a toujours produit des agressions contre l’humain : il chassait les animaux pour s’en nourrir et il était parfois dévoré par d’autres animaux lui aussi. Il subissait des bactéries et des virus, souvent liés à l’insalubrité des milieux de vie, et il développait ses défenses immunitaires pour se protéger. Les moins résistants mouraient et les anticorps protégeaient ensuite les survivants. C’était l’équilibre naturel du vivant (animaux et végétaux) sur cette terre en partage. L’humain était en mouvement permanent pour se nourrir, se soigner, se marier, se reproduire, etc… bref, pour survivre dans son environnement. L’industrialisation a fragilisé les humains. Aujourd’hui, de nombreux concitoyens et nos contemporains sont devenus de véritables « pharmacies ambulantes », concentrant une sur-médication. Le corps est réduit à un réceptacle de médicaments, un véritable laboratoire de biochimie ; il ne se défend plus. Un virus nouveau ou une bactérie nouvelle, qui ne rencontre pas la combinaison chimique adéquate dans le corps, conquiert son territoire et emporte nos vies humaines. Une alimentation trop grasse, trop riche avec trop d’hormones, trop de protéines, trop de sucres, trop de produits industriels… a rendu les humains amorphes. Devenus sédentaires, de nombreux humains ne développent plus d’effort pour éliminer les toxines. Les défenses immunitaires ont été singulièrement affaiblies. Les « maladies du développement industriel » nous ont envahis avec des aliments trop transformés. Le cœur, le foie, les poumons, les reins, l’intestin… bref, tous nos organes fragiles deviennent des logements très confortables des virus et des bactéries. Et lorsque nos insuffisances cardiaques, vasculaires, pulmonaires, hépatiques, rénales, etc. se combinent avec ces nouveaux agresseurs du corps, la solution se reporte aux urgences médicales, aujourd’hui saturées. L’humain a développé tout le contexte d’autodestruction. Le cri d’alerte est donné par les écologistes de la biodiversité et de la réduction du réchauffement climatique. C’est la remise en cause de notre modèle industriel, pour que l’humain retrouve son équilibre naturel dans son environnement. Mais, des fous et des criminels imaginent d’autres scénarios : et si nous étions trop nombreux sur cette petite terre ? Au-delà du milliard d’humains, on serait trop nombreux. Aussi, il y aurait alors trop de Chinois (1,4 milliard), trop d’Indiens (1,3 milliard) et trop d’Africains (1,2 milliard). Mais, ce sont les Africains qui inquiètent le plus, car ils se reproduisent trop vite (un président occidental avait même surestimé l’indice de fécondité avec 7 enfants par femme, au lieu de 4,5 enfants réellement aujourd’hui. Plus c’est gros, plus ça passe !), et ils constituent la population la plus jeune du monde. Les guerres conventionnelles du XXe siècle seraient trop visibles, et engageraient les « troupes des minoritaires » que l’on voudrait préserver. Alors, il faudrait inventer autre chose : une guerre bactériologique à base de virus. Et si l’on commençait par la Chine (1,4 milliard) pour observer les effets. Ce sont les plus nombreux sur terre, ils deviennent de plus en plus menaçant pour l’industrie et la puissance économique occidentale, et ils prennent trop de places en Afrique. Donc, ils vont tout prendre ; il faut les arrêter. Ensuite, ils sont les plus nombreux en Afrique, donc ils vont facilement contaminer les Africains. Mais, on avait sous-estimé la capacité combat pour la survie des Chinois. Les mesures barrières, le confinement total et les essais cliniques à grande échelle ont sauvé les Chinois de la pandémie. Il y aura des morts du covid-19, certes, mais pas des centaines de millions pour réduire significativement la population. Alors, pour les Africains, il faudrait inventer autre chose : le faux vaccin, mais vrai poison. Pourquoi ? Parce que la grande majorité des Africains ont développé l’auto-immunité. En examinant le TMM1 (taux de mortalité à moins d’un an) jusqu’au TMM5 (avant 5 ans), l’Afrique garde le plus fort taux de sélection naturelle au monde. Et pourtant, les criminels ont tout essayé depuis 1957 au Congo, au Rwanda et au Burundi, avec l’injection du virus du VIH à la place du BCG. Jusqu’aux dates récentes, avec le virus de l’Ebola, rien n’a été épargné aux Africains. La dernière couche serait alors le Covid-19, en prétendant encore injecter le vaccin du BCG. Et les dirigeants n’ont même pas compris que le BCG, qui n’a jamais démontré son efficacité selon les experts, est supposé prévenir contre la tuberculose, une maladie infectieuse causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, c’est-à-dire une bactérie et non un virus, tel que le covid-19. Les arguments de l’industrie de la mort ne manquent pas : la tuberculose est la deuxième cause de mortalité dans le monde après le VIH du sida, un autre virus élaboré par l’homme comme l’Ebola, et elle sévit en Afrique. Sauf que le vaccin du covid-19 n’existe pas à ce jour, et que si le covid-19 était un virus naturel, il ne causerait pas autant de dégâts partout où il a sévi. Un autre argument fonctionne : la corruption des dirigeants, tel Juda Iscariote recevant trente pièces d’argent pour trahir Jésus. Quelques millions de dollars dans les poches des dirigeants africains suffisent pour livrer des populations souhaitées. Les « vieux » n’intéressent personne, ni en Occident, ni en Afrique. Leur espérance de vie n’est plus que de quelques années, et ils coûtent cher à la société. Il faut tailler dans les jeunes, capables de reproduction qu’il faut réduire. Aux dirigeants qui mendient quelques millions de dollars auprès des organisations criminelles, il convient de rappeler que le protocole de soin contre le covid-19 existe déjà pour soigner leurs populations en cas d’infection. Cela a été développé précédemment. D’autres mesures barrières, dont la mise en place des tests de dépistage généralisé, l’usage des masques de protection, le confinement des malades pour recevoir les traitements. La force d’une nation et la construction de son avenir se mesurent dans l’éducation et la productivité de sa jeunesse : c’est le cœur du secret de la Chine de l’après Deng Xiao Ping. Enfin, ceux qui se livreront à des actes délibérées d’assassinat de leurs populations répondront de ces actes. Le monde s’est réveillé depuis la Shoah. Plus jamais ça !
Restons très vigilants, appliquons tous les gestes barrières, prenons soin de nos vies et de celles de proches.
Emmanuel Nkunzumwami
Analyste économique et politique
Président de Future Afrique Notre Avenir
Écrivain - Essayiste
Le Partenariat Europe-Afrique dans la mondialisation ;
La Relance de l'Afrique