Le 1er tour des élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie a confirmé la progression régulière et continue du Front national dans la région.

       Dans chacun des cinq départements, nous avons observé une progression du nombre de suffrages par rapport au 2e tour des élections départementales du 29 mars 2015. Par ailleurs, dans de nombreuses communes où le Front national avait déjà progressé à ce 2e tour des départementales, ce parti a conforté et poursuivi sa progression au 1er tour et au 2e tour des élections régionales.

1- Les résultats du 1er tour (le 6 décembre 2015).

       A l’issue du 1er tour des élections régionales du 6 décembre 2015, les scores du Front national se situent à 37,0% dans le département du Nord ; puis ce parti affiche 41,0% dans la Somme ;  42,1% dans l’Oise ; 43,6% dans l’Aisne, et enfin 44,4% dans le Pas-de-Calais. Cela conduit à une moyenne globale de 40,6% (avec une avance de 15,6 points par rapport au suivant, l’Union de la droite, qui réalise 25,0%. Le Front national se distingue par une performance de 22,5 points largement devant l’Union de la gauche qui plafonne à 18,1%) dans la nouvelle grande région du Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Neuf listes étaient en compétition au 1er tour. Seules l'Union de la droite et l’Union de la gauche se sont qualifiées pour affronter le Front national, déjà assuré de se présenter au 2e tour du 13 décembre 2015. Les six autres listes n'ont pas atteint le minimum légal de 10% des suffrages exprimés, et elles sont donc éliminées.

       Dans la configuration d’une triangulaire, les projections effectuées indiquaient la victoire du Front national, entre 41,5% et 43,5%, alors que l’Union de la droite était estimée entre 29% et 30% quand la gauche était créditée entre 27% et 29%. La progression régulière des suffrages en faveur du Front national était donc confirmée à l'issue du 1er tour, comme cela était prévisible. Mais la remontée de la gauche de 18,1% à environ 28% en projection était due à la mobilisation et aux reports des électeurs du reste des listes éliminées de la gauche vers celle de leur alliée idéologique naturelle, l’Union de la gauche (constituée du Parti socialiste, du Parti radical de gauche et d’une partie d’Europe Ecologie-Les Verts). Cependant, malgré cette forte mobilisation, et compte tenu de la multiplication des votes de frustration, de colère, de déception, de défiance du système politique et de toutes les contestations, se traduisant par l’accroissement des bulletins blancs ou nuls, l’Union de toutes les forces de gauche ne pouvait pas dépasser 30%, en compétition frontale avec l’Union de la droite sur ce score de 30%. La remontée de la gauche s'effectuait alors au détriment de l'Union de la droite, car les deux concurrents devaient se partager environ 58% des suffrages exprimés. Le Front national restait alors le gagnant assuré de ces élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Pour l'exercice plein et entier de la démocratie, conformément aux règles du jeu connues de tous les candidats au lancement de la campagne de ces élections régionales, toutes les listes remplissant les conditions d'accès au 2e tour, poursuivaient la compétition. Dans ces conditions électorales régulières, l'arrivée prévisible était : 1er Front national, 2e Union de la droite et 3e Union de la gauche, mais l'écart entre la gauche et la droite devenait très faible. 

       C’est fort de ce constat que les dirigeants du Parti socialiste, principale composante de l’Union de la gauche arrivée en 3e position à l'issue du 1er tour, ont décidé de retirer leur liste de la course à la compétition du 2e tour. L'objectif est de laisser le champ libre à l'Union de la droite, arrivée en 2e position au 1er tour, et de mobiliser toute la gauche et toute la droite derrière la seule liste de la droite, afin de réussir « un barrage contre le Front national ». De ce fait, l’ensemble de la gauche sera absente du parlement du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais-Picardie (comme il en est ainsi également dans la Provence-Alpes-Côte-d’Azur). Aussi, dans cette nouvelle région du Nord de la France, l’hémicycle sera composé de 116 conseillers régionaux de la droite et du centre, avec 54 conseillers régionaux du Front national. Cela impose ainsi une unité sans faille de tous les conseillers de la majorité, composée d’un ensemble de partenaires issus du parti Les Républicains, l’Union des démocrates et des indépendants (UDI), le CPNT (Chasse Pêche Nature et Tradition) traditionnellement proche du Front national mais qui a rejoint Les Républicains, les Chasseurs, et les personnalités issues de la société civile. En cas de crise interne et de scission éventuelle, cette majorité pourrait se retrouver en plusieurs entités face à un bloc uni des 54 conseillers du Front national. Il revient donc au président de la nouvelle région de maintenir l'unité dans sa majorité.

2- Analyse des résultats du 2e tour (le 13 décembre 2015).

       Les résultats du 1er tour, pourtant attendus et prévus depuis longtemps, ont perturbé l'exercice démocratique régulier de l'élection au 2e tour. La France se retrouve, pour la première fois après le second tour de l'élection présidentielle du 21 avril 2002, face au Front national susceptible de gagner l'élection pour présider deux grandes régions du Nord-Pas-de-Calais-Picardie et de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Au second tour, les électeurs de ces deux régions sont sortis des enjeux des élections régionales pour passer à un véritable référendum du « VOTE POUR OU CONTRE LE FRONT NATIONAL ». Du point de vue de l'analyse électorale, les électeurs ne viennent pas pour se prononcer sur un PROJET, ou sur un PROGRAMME de l'Union de la droite, ou encore pour une sensibilité politique plus proche de leurs opinions. Ils sont appelés, en majorité, pour venir « faire barrage à la victoire prévisible du Front national ». L'on voit alors que, dans le Nord-Pas-de-Calais comme en Provence-Alpes-Côte d'Azur, les électeurs passent des élections régionales au 1er tour, au mode du « référendum contraint » au 2e tour. Il faut donc le reconnaître et l'assumer ainsi. Et les vainqueurs de ce duel ne s'en sont pas glorifiés. Xavier Bertrand, pour le Nord de la France, reconnaît humblement que la victoire n'est pas celle d'un homme, ni d'un parti politique, mais « des gens du nord et de la Picardie ». Toutes les forces de gauche, du centre et de la droite se sont unies à l'appel du gouvernement pour mobiliser les électeurs à cette fin. Parmi les leaders politiques, l'ancien président de la République et président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, se distingue et demande clairement de rester dans un fonctionnement régulier de la démocratie, en se prononçant officiellement pour la célèbre formule du « ni-ni » : « ni retrait, ni fusion de listes entre la gauche et la droite ». Pour lui, ce serait introduire de la confusion pour les électeurs : fusion équivaut à confusion. En effet, le Front national est un « parti légal » et autorisé, comme tous les autres partis, à concourir à l'expression du suffrage universel. En cas de dérapage, de la personne morale qu'est le parti, ou des personnes agissant en son nom, la justice s'exerce pleinement. Et de nombreux exemples abondent. Il faut donc laisser jouer pleinement la démocratie, sous le contrôle de la justice qui en garantit le fonctionnement dans un Etat de droit. Cet enjeu important. Les politiques sont placés face à la crise économique, sociale et même culturelle, que traverse la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, à laquelle s’ajoutent les conditions particulières dans lesquelles l’Union de la droite a pu gagner les élections avec l’important concours de la gauche. La droite devient alors redevable à la gauche, et cette reconnaissance doit être entretenue tout au long du long mandat  de six ans. Sachant que l’exécutif doit aussi gérer un équilibre complexe des sensibilités internes, le nouveau président du Conseil régional, Xavier Bertrand, a décidé de renoncer à ses mandats de maire de Saint-Quentin, principale ville de l’Aisne, et de député de l’Aisne, pour se consacrer exclusivement à son nouveau mandat de président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais-Picardie. En effet, c'est un très important territoire de plus de six millions d'habitants, gérant un budget de plus de 3,4 milliards d'euros. Les nouvelles régions seront soumises au régime d'autonomie, notamment dans les stratégies et la mise en oeuvre du développement économique, indispensable au redressement de la région, à la lutte contre le chômage et à la cohésion sociale. En démissionnant des autres mandats en cours, il donne ainsi l'exemple à ses collègues de l'exécutif régional, comme pour indiquer que, vu l'immense travail à accomplir pour produire des résultats et les conditions dans lesquelles ils ont été élus, il conviendra que ceux qui se sont engagés dans cette élection, s'engagent aussi à y consacrer leur énergie, leur détermination et la constance des efforts dans le temps pour y parvenir. Les cumuls de mandats nationaux, régionaux et locaux seront incompatibles avec l'exigence de la production des résultats concrets pour la population trop longtemps fragilisée par toutes les crises dans cette grande région de 6 millions d'habitants.

       Cette nouvelle pratique politique, à laquelle les citoyens exigent des résultats, devra s’imposer à de nombreux nouveaux élus des territoires en tension. Le Front national s'impose comme le parti focal et établit le « référentiel électoral » dans le pays. Il fera pression sur tout l'espace politique en France jusqu'en 2017. Le Front national progresse dans de nombreux départements, après avoir approché la victoire en Provence-Alpes-Côte-d’Azur où il conquiert le département du Vaucluse en obtenant 51,3% dans le duel face à l’Union de la droite conduite par Christian Estrosi. Il y termine avec une moyenne régionale de 44,1% contre 55,9% pour l’Union de la droite. C'est une importante et grande victoire de ce parti en France, pour attirer l'attention des analystes politiques. Mais dans ces élections régionales conduites sur la base des départements, le Front national arrive également en tête du second tour dans les Pyrénées-Orientales (44,0%), le Gard (42,6%), la Haute-Marne (42,3%), la Meuse (40,5%), la Haute-Saône (38,5%), l’Yonne (37,6%) et le Territoire de Belfort (35,3%). Le Front national est devenu la principale force politique électorale unitaire en France, face à l’opposition constituée d’un partenariat entre Les Républicains et l’UDI. Sans la coalition de toutes les composantes de la droite et de toutes les forces de la gauche contre lui, il aurait emporté la victoire aux élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie (située dans le nord de la France) et dans la Provence-Alpes-Côte d’Azur (située dans le sud-est de la France). Dans le livre « La conquête de l’extrême droite en France » (Emmanuel Nkunzumwami, Editions L’Harmattan, 2014), ces deux régions, avec l'Alsace-Champagne-Ardenne - Lorraine, avaient déjà été présentées comme les territoires de conquête en devenir du Front national, en indiquant même les communes les plus favorables à cette conquête. Les premières victoires lors des élections municipales de mars 2014 et des européennes de mai 2014, la performance des suffrages du Front national lors des élections départementales de mars 2015, et la confirmation de cette pression lors des élections régionales, préfigurent les prochaines conquêtes lors des élections législatives de juin 2017. Il convient encore de rappeler, dans ce même ouvrage de référence en France qui décrit les situations en France métropolitaine et dans les Outre-mer,  que le 2e tour de l’élection présidentielle d’avril-mai 2017 opposera la présidente du Front national à un candidat de la gauche ou celui de la droite. Il ne reste donc plus qu’à déterminer le candidat qui lui sera opposé à ce 2e tour de l’élection présidentielle de mai 2017. C’est une projection qui tient compte de la progression actuelle des suffrages du Front national depuis les élections législatives et présidentielle de 2012, des suffrages obtenus à toutes les élections bordées par ces deux élections présidentielles, et de la situation économique et sociale qui a fragilisé une grande partie de la population en France.

       Nous présentons les résultats des élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. L’on constate que, même si les grandes coalitions de la droite, du centre et de la gauche se sont mobilisées contre le Front national, les suffrages de ce parti ont progressé dans tous les départements de cette région. Ces progressions évoluent de 9,3% dans le Pas-de-Calais (où l’ensemble des électeurs du Front national s’étaient déjà largement mobilisé au 1er tour, inscrivant le plus fort score de ce parti avec 44,4% dans la région) à 14,3% dans l’Oise. La moyenne de progression sur toute la région est de 11,7% ; elle est conforme aux progressions constatées depuis les dernières élections où il a été également soumis à des tirs de barrage au 2e tour. Le Front national a perdu la victoire, mais il a conservé son rythme de progression. Il atteint au 2e tour le même score qu'il aurait eu en triangulaire, d'autant que l'accroissement de 11,7% du nombre total de votants dans la nouvelle région coïncide avec la progression des suffrages de ce parti. C’est donc une progression importante pour un parti seul, ne connaissant pas de nouvelles alliances du 2e tour, dans le contexte « de haute pression » impliquant le gouvernement et les leaders politiques nationaux. En raison de la mobilisation du 2e tour pour faire barrage à la victoire du Front national, le nombre de votants a progressé de 9,7% dans le Pas-de-Calais à 13,3% dans l’Oise, soit une progression moyenne régionale de 11,7% de votants. Cela a conduit à un taux de participation régional passant de 54,8% à 61,2%. Mais parallèlement à cette progression du nombre d’électeurs, les mécontentements, les frustrations et les déceptions ont également accompagné cette mobilisation, à travers les bulletins blancs ou nuls. Ceux-ci ont plus que doublé dans tous les départements, passant de +103,3% dans le Pas-de-Calais (où les expressions s’étaient déjà largement manifestées dès le 1er tour) jusqu’à +138,8% dans l’Oise. Dans les urnes, cela s’est traduit par une faible progression des suffrages exprimés de +5,7% dans le Pas-de-Calais et la Somme à +9,0% dans l’Oise (contre les progressions du nombre de votants de +9,3% dans le Pas-de-Calais et +14,3% dans l’Oise). De nombreux votants sont donc venus manifester leurs frustrations dans les urnes par les bulletins blancs ou nuls.

       Si l’on additionne les électeurs qui ne se sont pas déplacés au 2e tour (38,76% des électeurs inscrits dans la région), les mécontents à travers les bulletins blancs ou nuls (4,49% des inscrits) et les électeurs qui ont préféré le Front national à la coalition de la droite et de la gauche (23,97% des électeurs inscrits), nous obtenons un minimum de 67,2% des adultes du corps électoral dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie qui ont rejeté les politiques du gouvernement et le concours apporté par la gauche pour soutenir la victoire de l’Union de la droite, à travers les dernières élections régionales. C’est un constat et une observation en dehors de tout jugement sur le contenu. Le contenu n'était pas en jeu au 2e tour. L'Union de la droite termine avec 57,8% contre 42,2% pour le Front national. L'écart entre 25,0% du 1er tour et 57,8% du 2e tour s'explique par une forte mobilisation « des électeurs venus simplement pour faire barrage au Front national », et non pour le contenu du projet présenté par l'Union de la droite. Le score de 57,8% ne traduit donc pas l'expression des électeurs en faveur de l'Union de la droite dans la région, mais le pourcentage des suffrages exprimés contre le Front national. Depuis de nombreuses années, la France s'installe DURABLEMENT dans un « VOTE CONTRE ». Dans le nord de la France et dans le sud-est, les électeurs ont été appelés à venir nombreux pour « voter contre le Front national ». C'est un constat

 

Aisne

Oise

Somme

1er tour

2e tour

1er tour

2e tour

1er tour

2e tour

Front national

    87 229  

13,4%

122 031

14,2%

93 211

12,4%

43,6%

46,2%

42,1%

44,1%

41,0%

43,6%

Union de droite

    58 111  

97,9%

77 746

127,1%

59 845

126,3%

29,0%

53,8%

26,8%

55,9%

26,3%

56,4%

Union de gauche

    27 657  

 

42 695

 

39 239

 

13,8%

14,7%

17,3%

 

 

 

 

 

 

 

Inscrits

374 780

0,0%

559 330

0,0%

408 525

0,0%

votants

207 794

11,3%

300 035

13,3%

237 814

10,8%

Exprimés

200 277

6,8%

290 004

9,0%

227 254

5,7%

Participation

55,4%

61,7%

53,6%

60,8%

58,2%

64,5%

Blancs/ Nuls

7 517

132,1%

10 031

138,8%

10 560

121,2%

Résultats des élections régionales dans les trois départements de l’ancienne région de Picardie (Aisne, Oise et Somme).

 

 

Nord

Pas-de-Calais

Région NPDCP

1er tour

2e tour

1er tour

2e tour

1er tour

2e tour

Front national

341 833

12,1%

264 731

9,3%

909 035

11,7%

37,0%

38,2%

44,4%

45,9%

40,6%

42,2%

Union de droite

239 996

158,8%

122 722

178,1%

558 420

148,8%

26,0%

61,8%

20,6%

54,1%

25,0%

57,8%

Union de gauche

179 185

 

116 423

 

405 199

 

19,4%

19,5%

18,1%

 

 

 

 

 

 

 

Inscrits

1 804 756

0,0%

1 090 448

0,0%

4 237 839

0,0%

votants

955 559

12,9%

621 649

9,7%

2 322 851

11,7%

Exprimés

922 793

8,8%

596 464

5,7%

2 236 792

7,5%

Participation

53,0%

59,8%

57,0%

62,5%

54,8%

61,2%

Blancs/Nuls

    32 766  

127,3%

25 185

103,3%

86 059

121,3%

Résultats des élections régionales dans les deux départements de l’ancienne région de Nord-Pas-de-Calais (Nord et Pas-de-Calais) et la synthèse des résultats de la nouvelle région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

  3- Conclusion.    

Il va alors falloir que les politiques et la France changent, pour que nos concitoyens reviennent enfin au « vote pour », et que l'on respecte le processus démocratique. L'intégration citoyenne et l'acceptation de la diversité constituant la population française, devront accompagner le redressement économique. En plus des questions de la gouvernance et du renouvellement du personnel politique, la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie connaît un fort accroissement de la pauvreté et de la misère, du chômage structurel qui délabre les familles, de l'illettrisme le plus élevé de France parmi les jeunes générations. Les infrastructures de communication et la qualité des transports sont parmi les plus dégradées en Picardie, et la fracture numérique est une réalité quotidienne pour une grande partie de la population et des entrepreneurs de la grande région. Le redressement du Nord-Pas-de-Calais-Picardie ne pourra pas ignorer ces indicateurs. Pour les futures élections, il faudra également tenter de convaincre cette immense majorité silencieuse de 67,2% du corps électoral par des résultats concrets qui redonnent du sens et de l'espérance à la majorité des habitants de la région. C’est aussi un autre immense travail qui attend le futur président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Les mêmes enjeux se transposent, avec des variantes liées à la sociologie électorale des territoires du sud, du sud-est et du grand est, tenant compte des contextes spécifiques de ces régions du sud et de l'est de la France.

 

Emmanuel NKUNZUMWAMI

Analyste économique et politique

Auteur de "La conquête de l'extrême droite en France", Editions L'Harmattan, 2014.

La conquête du Front national en France.
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