La situation ne s’améliore pas dans le monde au regard de la dynamique de la propagation, des contaminations et des décès dans plusieurs pays. Le covid-19 tend à imposer sa virulence mortelle partout dans le monde.

     Au soir du 21 avril 2020, le Panel100, rassemblant cent pays sur les cinq continents, recensait 2,487 millions de personnes testées positives, soit 97% des cas positifs au covid-19 dans le monde. De même, nous avons observé 175.689 décès dans les pays du Panel100, soit 99% de la mortalité mondiale. Le Panel100 reflète donc assez bien la situation du monde face à la pandémie du covid-19.

     Au sein de ce Panel100, nous avons retenu 27 pays de l’Union européenne et le Royaume-Uni, plus particulièrement touchés par la pandémie, à côté des États-Unis,  l’Iran, la Chine, le Brésil, la Turquie, le Canada, la Suisse, le Mexique, l’Indonésie, l’Inde et l’Équateur présentant plus de 500 décès du covid-19. Mais, les pays de l’Union européenne et le Royaume-Uni (environ 513 millions d’habitants) concentrent 104.995 décès, soit 59% de la mortalité mondiale pour moins de 8% de la population du monde estimée à 7,7 milliards d’habitants en janvier 2020. De même, les dix pays les plus touchés de ces pays européens totalisent 102.195 décès, soit 97% de morts du covid-19 en Europe et 58% de la mortalité mondiale. Les évolutions par intervalles de trois jours des situations des principaux pays européens touchés par la covid-19 sont synthétisées dans les tableaux suivants :

     Les progressions entre la propagation du virus (évolution du nombre de cas testés positifs) et les guérisons enregistrées tous les trois jours en Allemagne, en France, en Italie et en Espagne, ainsi que lévolution différentielle des décès au cours du même intervalle de trois jours, peuvent être visualisées et comparées dans les graphiques suivants. Ces évolutions traduisent également des réponses aux différentes stratégies retenues par chaque pays contre la pandémie :

Comparaison des dynamiques des progressions tous les trois jours entre lAllemagne et la France, du 3 au 21 avril 2020. Linversion entre les progressions des contaminations et des guérisons est durable en Allemagne, alors que la situation au 18 avril s'est ensuite dégradée en France. Dans ces deux pays, la progression de la mortalité semble ralentir au 21 avril 2020

Comparaison des dynamiques dévolution du covid-19 entre lItalie et lEspagne, du 3 au 21 avril 2020. En Italie comme en Espagne, l'inversion entre les contaminations et les guérisons n' a pas encore été atteinte. Mais, la mortalité ralentit significativement partout.

Pour le reste du monde et au sein du Panel100, on retrouve des situations variées entre l’Asie, l’Amérique du nord et l’Amérique latine, ainsi que l’Afrique dont les principaux pays qui souffrent du Covid-19 se trouvent sur la bordure de la méditerranée et l’Afrique du Sud.

Au dessus, le tableau du Panel100 des 49 pays dont le nombre total de décès du covid-19 est supérieur à 100 au soir du 21 avril 2020. Les États-Unis restent en tête avec un cumul de 44.623 décès, suivis de lItalie (24.648), lEspagne (21.382) et la France (20.796) pour les pays qui ont déjà franchi le seuil de 20.000 morts du covid-19.

 Ci-dessus, le tableau du Panel100 des 51 pays dont le nombre total de décès du covid-19 est inférieur à 100 au soir du 21 avril 2020, mais les cas testés positifs sont supérieurs à 100 personnes. De nombreux pays dAmérique latine, de lAsie centrale et de lAfrique se retrouvent dans cette situation à ce jour. En Afrique, on peut noter le Rwanda parmi les pays qui ont ont franchi significativement la barre de 100 cas de contaminations et qui nont pas encore connu un décès du covid-19.

La situation spécifique dans 46 États et de lîle française de la Réunion, représentant létat des lieux dans les pays Africains est reportée dans le tableau suivant :

Conclusion :

     La situation globale du monde au regard de la propagation du covid-19 est encore complexe. Cependant, si les médicaments proposés par le Professeur Didier Raoult de lInstitut Hospitalo-Universitaire (IHU) de Marseille (lantipaludique Hydroxychoroquine associé à lantibiotique Azithromycine) et par le Docteur Valentin Agon (lapivirine, extrait de plantes contenant lantipaludique, lantirétroviral et lantibiotique) existent et ont déjà fait leurs preuves, le monde ne dispose pas encore de vaccin contre le covid-19.

Les experts saccordent en avril 2020 pour affirmer quil n'y aura pas de vaccin contre ce nouveau virus avant 12 à 18 mois. Toute pression sur la vaccination immédiate des populations contre le covid-19 ne serait donc quune tromperie à dautres fins inavouées et inacceptables. La vie et la santé des populations sont si précieuses que nul individu sur cette planète ne peut sarroger le droit den disposer à sa guise pour ses propres intérêts.

Emmanuel Nkunzumwami

Écrivain - Essayiste
Analyste économique et politique
Président de Future Afrique Notre Avenir
Email : emmankunz@gmail.com
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