PRÈS DE SIX CENTS MILLE PERSONNES DÉCÉDÉES DU COVID-19 DANS LE MONDE AU 17 JUILLET 2020
17 juil. 2020*********************************************************
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La situation du monde face au covid-19 ne s’améliore pas en cette fin du mois de juillet 2020. Pire encore, elle continue de s’aggraver, notamment par la reprise de fortes progressions des décès et des contaminations dans tous les pays, tant en Europe, en Amérique et qu’en Afrique.
Cet article fait l’état des lieux, avec des tableaux de synthèse et des graphiques de visualisation, à la date du 17 juillet 2020.
I. Les principales données sur le covid-19 dans le monde.
Au soir du ÉTÉ A 16 juillet 2020, soit plus de quatre mois après la montée en puissance du covid-19 en Europe, le monde comptait 13,963 millions de cas de contamination du virus, soit une forte augmentation de 32% par rapport au 30 juin 2020 (en seize jours). Il apparaît ainsi une nouvelle accélération de ce virus, après quelques semaines de diminution progressive. Mais, un apprentissage réel dans le traitement et les guérisons des malades, avec la maîtrise des mesures barrières dans différents pays du monde, se traduit par 8,295 millions de cas de guérisons (soit une hausse de seulement 43% en seize jours). L’accélération des guérisons devient alors globalement supérieure à celle des contaminations. Néanmoins, l'on constate une forte remontée de malades, due à une reprise des contaminations dans tous les pays. Cette reprise forte des contaminations conduit également à une accélération de la mortalité. Aussi, 593.900 décès ont été atteints dans le monde ce 17 juillet 2020, soit près de six cents mille habitants de notre monde. On enregistre une hausse de plus de 16% en seize jours, et un ratio de 76 décès du covid-19 pour un million d’habitants en moyenne dans le monde.
Bien entendu, cette hausse moyenne de 76 morts pour un million d’habitants cache de fortes disparités au sein des régions et des continents. Dans le peloton de tête et au-delà de 200 décès du covid-19 par million d’habitants, on retrouve les pays européens (Belgique : 845, Royaume-Uni : 664, Espagne : 608, Italie : 579, Suède : 552, France : 449, Pays-Bas : 358, Irlande : 354, Suisse : 227), l’Amérique du nord (États-Unis : 423 et Canada : 233), et désormais les pays d’Amérique latine où le virus a trouvé un nouveau terrain de prolifération (Chili : 376, Pérou : 377, Brésil : 355, Équateur : 291, Mexique : 282, Panama : 228). Après l’Extrême Orient où le virus a commencé ses tueries, notamment en Chine, en Corée, au Japon dès décembre 2019 et janvier 2020, le virus est entré en Europe en février 2020 où il s’est durablement et fortement installé. Ensuite, le vent l’a conduit en Amérique où il fait des ravages en Amérique du nord d’abord, et en Amérique latine ensuite aujourd’hui.
Les tableaux suivants donnent les éléments chiffrés pour les pays du Panel100 que nous suivons depuis le 3 avril 2020. L’on voit que l’Amérique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine sont représentées dans les dix premier pays fortement infectés dans le monde. La montée des contaminations nous amène à introduire un autre indicateur : le nombre de contaminations enregistrées pour un million d'habitants par pays. Dans les pays aujourd’hui touchés par la pandémie et en forte progression au 16 juillet 2020, ce nombre varie entre 1.000 et 10.000. Bien entendu, il est corrélé avec la puissance démographique du pays. L’on peut cependant s’inquiéter pour les pays dont ce nombre est supérieur à 5.000 : Chili (16.803), Panama (11.413), Arménie (11.325), États-Unis (10.898), Pérou (10.243), Brésil (9.253), Espagne (6.514), Russie (5.114), Belgique (5.439), Suède (7.574), Afrique du Sud (5.245), Arabie Saoudite (6.907), Irlande (5.201), Biélorussie (6.926) dans notre premier tableau. Luxembourg (8.182), Djibouti (5.046) et Israël (5.105) deviennent des pays à fortes densités de contaminations dans le deuxième tableau. Plus cette densité des contaminations dans la population est élevée, plus l’on multiplie des chances de contracter le virus en se déplaçant dans le pays. Ainsi, Il convient de mettre cette donnée en parallèle avec le nombre de décès sur une même population. Il y a un fort lien entre l’accroissement des contaminations, la progression des malades et l’accélération de la mortalité. Le taux de guérisons dans le monde reste faible : 59% en moyenne. Ce taux est indiqué dans le tableau pour chaque pays de notre Panel100, lorsque les données sur les guérisons sont communiquées.
Les données du Panel 100 des 100 pays dans le monde. Le cumul des cas testés positifs des contaminations du covid-19, les progressions entre le 30 juin et le 15 juillet 2020, le nombre des décès cumulés, les personnes guéries, les personnes encore malades, les taux des guérisons, la densité des contaminations et la mortalité pour un million d’habitants, et la population estimée au début de 2020 pour chaque pays du Panel, sont des informations sur les 100 pays de notre panel où tous les continents sont représentés. L’on peut constater que le Brésil et le Mexique connaissent de violentes progressions de mortalité parmi les pays les plus touchés par le covid-19 au-delà de 25.000 décès cumulés (Royaume-Uni, Italie, France, Espagne pour l'Europe). Aussi, les 11 premiers pays fortement touchés, au-delà de 10.000 morts, se répartissent sur tous les continents hors Afrique.
2. L’Afrique doit lutter fortement contre les contaminations
L’Afrique, prise globalement avec ses 54 États, paraît encore moins touchée que le reste du monde. En effet, le continent totalise environ 2% de la mortalité mondiale, mais 5% des personnes testées positives et 6% de personnes encore malades. Le continent doit alors accroître des efforts de guérisons, estimées à 4% du total des personnes guéries du covid-19 dans le monde. Il convient de rappeler que de nombreux décès de demain se trouvent dans les malades d’aujourd’hui. Le moyen sûr de réduire la mortalité due au covid-19 est d’éviter ou forment ralentir les contaminations. Et donc d’être très strict sur l’application des mesures barrières, des tests massifs des populations, notamment en milieu urbain et dans les zones frontalières des pays fortement infectés, et enfin de développer très largement les traitements des malades dès la déclaration des contaminations. Plus tôt les malades sont détectés avant la propagation et la contamination de leur voisinage, puis mis à l’isolement pour être immédiatement pris en charge dans les traitements, plus sûr on réduit la progression de la maladie et de la mortalité dans le pays. Le nouvel indicateur sur la densité des contaminations a été ramené au nombre pour une population de 100.000 habitants sur les graphiques. Aussi, les densités de contaminations les plus élevées se rencontrent en Mauritanie (120 habitants contaminés sur 100.000 habitants), au Cap-Vert (330), à Djibouti (505), aux Seychelles (102), au Gabon (275), en Guinée Équatoriale (219), Sao Tome et Principe (336), Afrique du Sud (525) et Eswatini (128 personnes testées positives sur 100.000 habitants). Ces données parlent aux Africains dont les agglomérations moyennes comptent quelques centaines de milliers d’habitants. L’on peut aisément comprendre que ces données ne reflètent que les capacités actuelles des tests selon les pays. La réalité des contaminations peut être plus dure, et des contaminations beaucoup plus importantes, car si l'on améliorait le nombre de tests, on rencontrerait davantage de cas de contaminations. Les tableaux suivants donnent les résultats au 15 juillet 2020 par région du continent et par pays. Tous les indicateurs sont identiques à ceux des autres pays du reste du monde.
L’Égypte, l’Algérie, la Mauritanie en Afrique du Nord, le Cap Vert en Afrique Occidentale, Djibouti en Afrique Orientale, la Guinée Équatoriale et les Îles Sao Tome et Principe en Afrique Centrale, et l’Afrique du Sud en Afrique Australe ont déjà amorcé une forte mortalité au-delà de 20 décès pour un million d’habitants. Le continent devrait développer une forte solidarité, en partenariat avec les pays qui maîtrisent la pandémie dans le monde, pour lutter efficacement contre la propagation et les ravages du covid-19.
Le défi souvent lancé à l’Afrique, c’est de prouver des capacités à tester un plus grand nombre d’habitants. Néanmoins, ce challenge s’impose à tous les pays du monde aujourd’hui, à commencer par des nations occidentales les plus touchées par la pandémie et disposant de meilleures infrastructures médicales pour traiter les malades, et de plus de ressources financières, techniques et humaines pour réaliser les tests au covid-19. En effet, un échantillon de tests très faible ne donne pas des indications fiables sur le niveau des risques potentiels des populations. Des voix nocives et intéressées se lèvent pour prédire des milliers de morts dans les rues... comme s’il y avait des rues dans les campagnes africaines qui regroupent plus de 80% de la population. Néanmoins, le covid-19 est principalement une infection mortelle pour les personnes fragiles (affectées par d’autres pathologies lourdes, invalidantes, ou atteintes de graves maladies respiratoires), ainsi que des urbains évoluant dans le confort et qui ont perdu le sens de l’effort physique. Les habitants des territoires ruraux africains présentent un avantage de connaître divers virus et bactéries contre lesquels ils se battent très régulièrement dans leur vie quotidienne. Les corps produisent constamment des anticorps pour se défendre. Si le covid-19 est un virus naturel, les corps l’élimineront. S’il est renforcé par les génomes étrangers, tel que celui du VIH comme le suggère le Pr Luc Montagnier (Prix Nobel de médecine), il faudra des traitements. La formule MSK1 et MSK2 de l’archevêque de Douala au Cameroun, l’artemisia, issu de l’Institut malgache de recherche appliquée (IMRA), de Madagascar, et l’apivirine, une combinaison d’un anti-rétroviral et d’un antibiotique, développée par le Dr Valentin Agon au Bénin, pourraient répondre aux besoins des Africains, en attendant d’autres traitements en cours d’élaboration. Les Africains détiennent ainsi les solutions médicinales locales. Le tableau précédent indique, pays par pays et selon les Communauté économiques régionales (CER) sur le continent africain, la situation face au covid-19. Il appartient à tous les Africains, du continent et des diasporas, d’insister auprès de leurs dirigeants pour relever les défis sanitaires, économiques et sociaux. Il convient de rappeler que le covid-19 tue. Il n’est absolument pas convenable de demander aux dirigeants de relâcher les efforts, de plaider pour une complot international contre l’Afrique en oubliant de soigner les malades, de prétendre que puisque les "tests positifs" ont été réalisés sur les animaux, les plantes et les fruits, le virus est une pure invention des Occidentaux quand on sait que plus d’un demi-millions de vies ont été emportées par ce virus. Il y a une réalité : le covid-19 est une infection mortelle si elle n’est pas prise en charge rapidement dès le début de l’infection. Des analyses à caractère politique ne doivent nullement aveugler les pouvoirs publics et sanitaires : Dépister les populations, Isoler les personnes infectées pour les traiter, Imposer les mesures barrières pour réduire au maximum la propagation du virus dans le pays, telles sont les règles de base. Isoler les zones urbaines des territoires ruraux, créer des brigades mobiles de dépistages et des centres médicaux pour traiter et suivre des cas encore légers, cela devient une urgence. Les colères légitimes dans les médias attendront la guérison et la disparition du virus. Ceux qui ont perdu les leurs dans cette épidémie nous demandent des efforts pour traiter tous les malades du coronavirus et pour enrayer l’épidémie. En Afrique comme dans le reste du monde, le covid-19 tue. Il n’a pas besoin d’être reconnu comme dangereux, ni de présenter un visa d’entrer dans le pays pour tuer. Les graphiques suivants montrent des extraits de situations comparées dans chacun des quinze pays de l’Afrique Occidentale, des huit pays de l’Afrique Centrale, des treize pays de l’Afrique Australe et des onze pays de l’Afrique Orientale, au soir du 15 juillet 2020. Pour plus de lisibilité, nous ramenons l’indicateur des contaminations au nombre de personnes contaminées pour 100,000 habitants. Et nous introduisons une nouvelle courbe comparative des pays correspondant à cet indicateur. Pour éviter la surcharge du graphique, les pourcentages indiquent le taux de guérison des malades du covid-19 au 15 juillet 2020. De nombreux pays évoluent encore sous la barre du taux mondial moyen de 59%. Seuls le Mali (73%), le Niger (90%), le Burkina Faso (85%), le Sénégal (67%), Sierra Leone (72%) et Ghana (85%) franchissent la barre de 60% de taux de guérison à cette date en Afrique Occidentale. Dans cette région du continent, l’on constate que, depuis début juin 2020, la mortalité s’est accélérée au Sénégal (153 décès au 15 juillet) et au Ghana (139 à la même date). Le Nigeria reste en tête avec 760 décès, mais avec une plus faible densité ramenée à sa population.
En haut : Les pays de l’Afrique Occidentale.
En bas : les pays de l’Afrique Australe, de l’Afrique Orientale, de l’Afrique centrale et de l’Afrique du Nord
En bleu : le nombre de malades en attente de guérison. La plupart des futures victimes sont déjà dans ce "stock d’attente" quotidien. I convient de multiplier le nombre indiqué en rouge par 100 pour trouver le nombre de malades en attente de guérison par pays. En vert, le taux (en %) de guérisons. En rouge, le nombre de morts recensés à date. Le lecteur peut alors comparer les situations au 30 juin 2020 entre ces différentes régions d’Afrique. Pour l’Afrique du Sud, multiplier le nombre de morts par dix et le nombre de malades restants par 1000.
Dans les autres régions de l’Afrique subsaharienne, les situations se sont dégradées en Centrafrique et en Guinée Équatoriale (en Afrique Centrale), en Éthiopie, Djibouti et Soudan-Sud (en Afrique Orientale) et en Zambie, Malawi et Angola (en Afrique Australe). Il convient d’y ajouter également l’Afrique du Nord, la région africaine qui concentre les contaminations et le nombre de décès les plus élevés. De plus, seuls la Tunisie, le Maroc et l’Algérie sont parvenus à atteindre plus de 70% de taux de guérison, contre la moyenne mondiale de 59% au 15 juillet 2020. La situation est préoccupante en Égypte et au Soudan.
Les taux de guérisons sont encore faibles dans plusieurs pays assiégés par le covid-19. On peut observer sur ces graphiques que de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne, mais aussi en Afrique du Nord, n’atteignent pas le taux moyen mondial de 59%. Le cas de la Tanzanie est particulier car ce pays ne transmet pas les données sur le virus.
Le temps est venu, pour que les Africains apprennent à se prendre en charge, sans tendre la main mendiante vers les puissances extérieures. Celles-ci font également face à leurs propres difficultés dans cette crise, et elles sont immensément multiples. Aussi, les pays africains pourraient comparer leur taux de guérisons des malades par rapport à la moyenne mondiale. Les enjeux de l’Afrique peuvent se résumer en six piliers ou socles indispensables pour son redressement rapide : la paix et la sécurité durables sur les territoires ; l’éducation de la jeunesse actuelle ; la sécurité alimentaire, sanitaire et environnementale ; le développement et l’entretien des infrastructures et des moyens de communication ; l’accès à l’énergie pour tous les habitants ; et la transformation industrielle de ses ressources pour créer de la valeur ajoutée aux productions agricoles, minières et énergétiques, tout en développant l’emploi local, le savoir-faire pour une prise en charge économique des Africains par eux-mêmes en générant le revenu autonome. Alors, Africains, mêlez-vous de tout ce qui vous regarde dans vos pays respectifs. Lisez et instruisez-vous. L’autonomie économique et politique commence par la décolonisation mentale des peuples et la rage de défendre leur dignité au milieu des autres nations du monde. Pour comprendre les enjeux en Afrique et les solutions pour s’en sortir, nous proposons la lecture de ce livre :
3. La reprise des contaminations en Europe et aux USA
Le confinement avait ralenti les contaminations en Occident, permettant aux pouvoirs publics et aux professionnels de santé de se concentrer sur les guérisons et les accompagnements des personnes infectées. Le déconfinement a permis le brassage entre les malades, les porteurs sains et les autres. Dans les pays ou les territoires où les mesures barrières ont été ignorées ou négligées, les contaminations ont très rapidement repris. Les malades vont alors suivre en grand nombre et les décès pourraient rapidement rebondir. En Australie, en Israël, en Espagne et dans d’autres pays, les autorités recourent à des reconfinements par zones géographiques. En France, le gouvernement vient de publier un décret sur l’obligation de port du masque en milieu public. Les graphiques suivants montrent clairement les reprises des contaminations en Europe et aux États-Unis. Les courbes en bleu indiquent les progressions des contaminations.
L’on peut constater qu’en Belgique, la courbe du nombre de malades reste croissante depuis le début du suivi dans notre Panel100. La relance des contaminations ne fera qu’accroître davantage les malades et leur impact sur la mortalité.
L’on remarque également un impact fort de la nouvelle progression des contaminations sur l'accroissement des malades et la relance de la mortalité dans les pays ayant maîtrisé la pandémie, telles que la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche. L’Autriche et la Suisse avaient réussi à maintenir pendant longtemps le rythme des guérisons au-dessus de celui des contaminations. La situation s’est inversée depuis un mois (mi-juin à mi-juillet) avec la reprise des fortes progressions des contaminations après le déconfinement. C’est donc une alerte aux pouvoirs politiques pour renforcer les protections et les guérisons.
Dans ces trois graphiques, l’on constate la différence dans les politiques publiques de lutte contre le pandémie du covid-19 aux États-Unis, en Russie et en Turquie. L’énergie apportée dans les guérisons des malades réduit progressivement le nombre des malades, et donc celui des décès du covid-19. Mais, la reprise brutale des contaminations au début de juillet entraîne la remontée de la mortalité dans tous les pays. Tous les pays sont alors appelés à un nouvel effort pour réduire la propagation de ce virus mortel. Certains appellent à des reconfinements, d'autres revoient leur législation sur le port obligatoire du masque de protection, d'autres renforcent les moyens des dépistages et de traitement des malades pour prévenir contre les difficultés dans les hôpitaux et les décès. La lutte contre le covid-19 prendra du temps. La propagation de ce virus et ses conséquences sur la crise sanitaire désorganise l'économie mondiale et la vie des populations. Les citoyens et les États sont tous des co-acteurs pour parvenir à endiguer cette pandémie.
4. Conclusion
Dans tous les pays frappés par la pandémie du covid-19, c’est le choix politique qui détermine la suite pour affronter et réussir le défi sanitaire, économique, politique et les conséquences sociales. Dans les pays médicalement bien équipés, la bataille sera gagnée dans le circuit des soins et la capacité à prendre médicalement les malades en charge. Dans les pays pauvres, c’est en amont, dès les premiers symptômes de la maladie, qu’ il faut rapidement intervenir. Nier l’existence de la maladie dans le pays pour des raisons idéologiques ou se poser des questions légitimes sur son origine n’empêche pas le virus d’emporter des vies. Il convient donc de demeurer pragmatiques pour gagner cette bataille. Le premier semestre de 2020 a constitué une véritable et dure épreuve pour les politiques pour comprendre, lutter fortement et vaincre le virus dans toutes les nations. Le second semestre s’ouvre avec une incertitude sur l’arrivée ou non de la deuxième vague de ce virus, alors que la première vague commence à s’installer pour faire des ravages en Amérique latine et en Afrique. Néanmoins, les nations devraient capitaliser sur l’expérience de celles qui ont réussi, utiliser les méthodes et les traitements qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs, et organiser un réseau international de solidarité efficace et d’entraide sur le terrain sanitaire opérationnel.
Toutes ces analyses, libres et gratuites, sont livrées pour que les citoyens puissent participer aux débats publics sur la gestion du covid-19, armés d’informations comparatives. A vous chercheurs, décideurs, acteurs économiques, analystes, dirigeants politiques, journalistes, acteurs sociaux et des associations, cet article est aussi votre outil, votre source de réflexion et de travail. Cette crise sanitaire est trop sérieuse et contient des enjeux stratégiques complexes pour la laisser aux seuls professionnels de santé publique. Nous sommes tous concernés, et donc tous solidairement responsables.
La vie et la santé sont nos capitaux les plus précieux et non négociables, pour nous, pour tous nos proches et pour tous ceux que nous portons dans nos cœurs. Protégeons-les !
Article mis à jour le 17 juillet 2020.
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Emmanuel Nkunzumwami
Écrivain - Essayiste
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