L’AFRIQUE DOIT SE RÉVEILLER OU DISPARAÎTRE DANS LA COMPÉTITION MONDIALE
02 nov. 2019*********************************************************
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Depuis la décolonisation « symbolique » des années 1960’s, le continent africain est sévèrement malmené par la pression des anciennes puissances coloniales qui ont longtemps souhaité garder une main invisible sur les nouveaux États, l’accélération des autres pays du monde en Amérique latine et en Asie vers le développement, et qui ont largement dépassé l’Afrique alors que leur pouvoir d’achat était derrière celui de nombreux pays africains jusqu’en 1990 (y compris la Chine), et la compétition mondiale dans le progrès industriel menée par une vingtaine de nations choisies par les puissances mondiales (dont la République d’Afrique du Sud pour le continent africain) pour représenter les pays les plus riches du monde. Aujourd’hui, l’Afrique est globalement le continent le plus riche en ressources naturelles dans le monde, et le plus en retard dans le développement économique et social.
Le problème de nombreux pays africains réside dans l’incapacité des leurs dirigeants à imprimer une vision et s’engager dans un agenda de développement. En Afrique de l’ouest, deux grands pays anglophones, le Nigeria et la Ghana, ont fait le choix du libéralisme économique pour donner des marges de manœuvre aux opérateurs nationaux. L’État reprend son rôle principal décrit dans les principes du modèle ORC. Les coopérations de type PPP (Private-Public Partnership) sont le moyen le plus sûr de bien démarrer. Le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et le Rwanda s’inscrivent dans cette nouvelle dynamique du développement. D’autres tentent de réorganiser l’assainissement de la gestion publique avant d’opter pour un modèle efficace, qui correspond le mieux aux cultures et prises d’initiatives locales. Mais, pour de nombreux pays francophones, l’on peut parler, sans prendre de précaution, de réelle « faillite des États ». Cela est vrai au Congo, au Mali, en Guinée, en Centrafrique, par exemple. Les défaillances répétées de la gouvernance ont conduit à l’impasse. Alors, les économistes patentés de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international leur ont inventé un indicateur commode : le taux de croissance. Un indicateur aussi complexe qu’inopérant pour le développement, lorsque les États concernés n’ont ni stratégie de développement, ni projets cohérents de gestion publique, et qu’ils n’ont pas intégré les fondements du développement. Cela est d’autant vrai que la majorité des pays africains est gangrénée par la corruption. C’est ainsi que la Côte d’Ivoire prétend être sur la courbe du développement en arguant le taux de croissance, dont le moteur est d’abord le rattrapage économique lié à neuf années de crise politico-militaire, depuis le 19 septembre 2002 jusqu’à la capture de l’ancien président Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. L’économie nationale a subi une dépossession et un contrôle au profit des groupes industriels étrangers, dont l’ambition est d’accroître leurs propres activités et optimiser le rendement de leurs propres investissements, sans interaction directe avec les fondamentaux du développement pour la Côte d’Ivoire : l’éducation de la jeunesse, l’alimentation et la santé publique, l’assainissement et l’hygiène publique, la distribution de l’énergie, la bonne gouvernance, la création et la production industrielles, et les infrastructures à travers tout le pays. Comment alors construire l’avenir d’une nation, lorsque la préoccupation des dirigeants est de se maintenir au pouvoir ad vitam æternam alors qu’ils échouent tous les jours à sortir leur pays du gouffre. L’ancien président Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale de La Haye de toutes les charges déposées sur sa personne, devrait rentrer dans son pays. Mais, un instrument des puissances de l’ombre malgré lui, Fatou Bensouda, est tenu par ses donneurs d’ordre de le maintenir en «détention surveillée» à Bruxelles, en Belgique, jusqu’à l’élection présidentielle d’octobre 2020. L’enjeu n’est plus judiciaire, ni de rechercher les vrais coupables de la tragédie politico-militaire ayant conduit à des milliers de morts ivoiriens pour rendre justice au peuple et accompagner sa réconciliation afin de bâtir les bases de l’avenir, mais économique et financier. L’ancien président est judiciairement libre, mais politiquement encore en détention, afin de sécuriser les intérêts de ceux qui l’ont envoyé en prison. Où est la souveraineté internationale de la Côte d’Ivoire ? A qui profite la détention prolongée de Laurent Gbagbo ? Pourquoi les autres chefs d’État africains ont-ils gardé le mutisme sur cette situation singulière de détention d’un ancien chef d’État africain, judiciairement acquitté, alors qu’il était encore leur collègue jusqu’en avril 2011 ? Les puissances de l’ombre ont-elles menacé de sévir contre quiconque prendrait la défense de Laurent Gbagbo ? Assurément. Mais c’est une horrible honte et une affligeante humiliation pour les Africains.
Les situations sont variées d’un pays à un autre. Au Rwanda, après l’horrible génocide commis contre ceux que les criminels appelaient des Tutsi, le pays est reparti de zéro. Il fallait tout reconstruire : la paix et la réconciliation nationale ; la sécurité des hommes, des institutions et des investissements ; revoir les fondations du développement économique et social pour tous ; et asseoir une gouvernance solide dans la paix. Ces exigences requièrent la stabilité politique, la solidité des institutions et la sécurité durable. Le président Paul Kagame assure, avec une forte compétence rare et une admirable détermination, cette transition entre la destruction d’une nation et la construction d’un État moderne, apaisé et réconcilié. Le peuple rwandais a connu le pire de l’humanité en 1994 ; il est devenu la fierté de tout un continent aujourd’hui. D’autres pays ont approché le pire à travers les guerres civiles (Sierra Leone, Liberia, Somalie, Centrafrique, Soudan du Sud, et.), mais la remontée de la pente est extrêmement laborieuse, et les résultats sont loin du compte. Le Burundi a traversé les guerres de destruction depuis le pogrom de 1972, avec des guerres civiles à répétition, passant par l’assassinat du 21 octobre 1993 du premier président démocratiquement élu, jusqu’à l’accord de paix d’Arusha en 2000, démarré laborieusement. Et enfin, la deuxième élection présidentielle au suffrage universel direct en 2010. Il est aujourd’hui étrangement incroyable que certains extrémistes, nostalgiques du pouvoir et d’autres aventuriers, se livrent à des tentatives de coup d’État par prévention… Ils estiment que le président Pierre Nkurunziza « pourrait éventuellement » se représenter pour un troisième mandat à l’élection présidentielle de 2020, pourtant constitutionnellement interdit. Et pourtant, c’est lui-même qui a indiqué, officiellement annoncé, depuis sa dernière élection de 2015, qu’il ne se représentera pas en 2020 afin de respecter précisément la Constitution de son pays. Les dirigeants du Burundi ont insisté que l’élection présidentielle aura bien lieu en 2020, et que cette élection est ouverte à tous les concurrents indépendants ou soutenus par les partis politiques, conformément la Constitution. Le développement économique et social de ce pays est dans un état tel que les Burundais ne peuvent plus supporter un retour en arrière par des aventuriers des coups d’État. Que ceux qui veulent gagner de l’argent travaillent et développent leurs activités rémunératrices, mais qu’ils ne se bousculent plus pour aller vider les caisses publiques, déjà exsangues. Les Burundais, supposés instruits à l’école et par leur histoire récente depuis 1972, devraient se respecter eux-mêmes, et respecter les dix millions du peuple burundais. De nombreux pays passés par les guerres civiles éprouvent également des difficultés à se reconstruire. Mais, la Guinée Conakry, le Burkina Faso, le Niger n’ont jamais connu de guerre civile. Ils sont dotés de ressources naturelles diversifiées, à l’exception du Burkina Faso. Mais, pourquoi ces pays restent-ils parmi les plus pauvres du continent. Pourquoi le président de la Guinée, qui a échoué à construire de réels projets de développement, voudrait-il se maintenir au pouvoir ? Une puissance tutélaire accrochée à son cou l’empêcherait-elle de baisser les bras ? Il en est de même pour le Mali, où des puissances extérieures entretiennent le terrorisme, et tentent la sécession pour livrer le nord minier à des puissances étrangères.
Dans la féroce compétition internationale, les nouveaux arbitres pour l’Afrique sont entrés dans la cour. Ce sont la Chine, l’Inde, la Russie, et même la Turquie pour les petites affaires. Des sommets se suivent et révèlent les appétits de ces nouveaux compétiteurs. La Chine est devenue le premier investisseur sur le continent. L’Inde s’introduit dans les hautes technologies et la santé. La Russie ne cache plus son intérêt sur l’exploitation des ressources minières, en contrepartie de l’offre de défense. Ainsi, les Africains auraient une diversification de l’offre pour choisir leurs partenaires. Cependant, seules l’Inde et la Chine sont de véritables partenaires indépendants de l’Occident, et elles sont l’expérience de la domination des Occidentaux pour pouvoir aider efficacement les Africains. La Turquie est membre de l’OTAN ; elle est donc partenaire des États-Unis pour servir de lièvre en cas de besoin, autant en Europe qu’en Afrique. Son appartenance à un bloc musulman est un atout pour assurer le pont entre le Moyen-Orient musulman et l’Afrique musulmane en cas de besoin de service pour les États-Unis. Aussi, elle a tous les atouts pour menacer l’Europe sur les migrants qu’elle pourrait lâcher comme des chiens affamés pour s’abattre sur l’Europe. Mais, elle peut également servir pour agir sur l’Iran qu’elle pourrait perturber sur commande de Washington en cas de nécessité, et sur le bassin méditerranéen au cas où les intérêts américains seraient menacés. S’agissant de la Fédération de Russie, ses interventions à long terme en Afrique dépendent de sa coopération avec l’Europe continentale. Précisément, l’Union européenne amorce un rapprochement avec la Russie pour accroître ses capacités de résistance vis-à-vis des États-Unis d’Amérique et vis-à-vis de la Chine. L’Union européenne n’hésite pas à rappeler que l’histoire commune de la Russie avec l’Europe, depuis la défaite de Napoléon Ier en 1814, jusqu’à la bataille commune contre le nazisme hitlérien au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le mur de Berlin est tombé sous l’URSS de Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev en 1989. L’URSS a implosé en 1991. La Fédération de Russie est devenue un pays moderne de l’économie sociale de marché comme les autres pays de l’Union européenne. Elle est même mieux qualifiée que d’autres petits États pour intégrer l’Union européenne, mais elle a besoin d’affirmer son indépendance et sa puissance vis-à-vis des États-Unis et de l’Europe. A long terme, les intérêts de la Fédération de Russie sont également les intérêts de l’Europe. Mais, en attendant l’accélération de l’histoire, les Africains pourraient profiter de son assistance technique, de son expertise dans de nombreux secteurs et de son partenariat pour effectuer leur relance dans le monde. Le livre suivant contient des pistes.
Dès lors que les Africains ont identifié leurs socles pour le développement économique et social, il ne reste plus que l’ambition de leurs dirigeants pour accomplir quelques pas. Au sein des Communautés économiques régionales (CER), ils peuvent accomplir de grandes avancées, en mutualisant des investissements lourds, telles que les infrastructures régionales, la production d’énergie, et la recherche et développement au sein des « Pôles africains d’enseignement et de recherche ». La priorité est assise sur la production de l’énergie hydroélectrique et les stations solaires. Elle est moins coûteuse financièrement, facile à entretenir techniquement et à distribuer. Les Africains doivent apprendre à identifier et exprimer leurs propres besoins, et ne pas intégrer les solutions apportées par d’autres puissances extérieures répondant plus à leurs propres besoins qu’à ceux des Africains. Cette mutualisation des ressources peut comprendre également les ressources énergétiques et minières. Celui qui sait transformer, construit des unités industrielles appropriées et importe des pays voisins africains des ressources nécessaires. Nous aimerions tordre définitivement le cou à des idées infondées des Africains, pénétrés par des lobbies des puissances extérieures et qui deviennent de nouveaux esclavagistes au profit de leurs maîtres : l’industrialisation en Afrique n’est pas une option, mais un passage obligé pour bâtir le développement. Elle en est l’un principaux des piliers. Quiconque affirme le contraire est un agent d’asservissement éternel de l’Afrique. Les lobbies de l’écologie travaillent également à cet item pour interdire l’industrialisation de l’Afrique, qui serait source mondiale de la pollution. Ces lobbies poussent les Africains vers le « tout digital ». Trois observations majeures s’imposent au sujet du digital en Afrique :
1°- développer le e-commerce est une voie d’accélération sur le développement. Mais, les produits physiques vendus sont bien produits quelque part par quelqu’un. Pourquoi les Africains seraient-ils les gestionnaires de la poubelle industrielle du monde, qui consomment ce que les autres ont produit, et seraient incapables de produire eux-mêmes, alors que les autres puissances utilisent les ressources de leur Afrique pour produire chez elles, et exportent ensuite les produits finis aux Africains. Ceux-ci doivent apprendre à transformer chez eux les ressources brutes de leurs sous-sols. Les technologies d’antipollution se développent, et les Africains pourront les mettre en œuvre dans la construction de leurs propres unités de production.
2°- Populariser et simplifier l’usage du digital n’apporte pas les produits commandés à domicile. Il faut également développer les infrastructures et les moyens de transports pour les habitants. Ce sont les producteurs, les entrepôts et les livreurs qui se rapprochent des centres de vie, et pas l’inverse. Il est extrêmement utile de développer rapidement les réseaux de télécommunication à très haut débit (réseaux mobiles 4G et réseaux fixes à fibre optique), et apprendre à les entretenir sans recourir à des savoir-faire extérieurs. Toutes les e-activities (e-banking, e-medication, e-transfer, e-commerce, e-education, e-surgery, etc.) utilisent ces réseaux. Il faut bien des ressources humaines et techniques pour les concevoir, les construire, les mettre en service et les maintenir en Afrique.
3°- Développer les connaissances et les activités économiques requiert la mise en œuvre de l’industrialisation en Afrique. C’est la seule activité génératrice d’emplois durables et en masse. Des activités périphériques, de service, de recherche, de développement ou de la chaîne de valeur dans la conception, la production et la maintenance sont nombreuses, quel que soit le domaine industriel. Les Africains risquent de ne pas atterrir sur de bonne solutions, s’ils continuent de se poser de mauvaises questions.
Quels sont les principaux piliers du développement économique et social : lesquels pour les pays d’Afrique, comment les mettre en œuvre, quel est l’état des lieux en Afrique, les comparaisons entre les pays africains et les pays émergents du monde... Toutes ces questions ont été largement analysées dans ce livre, pays par pays, région par région. Il est à votre disposition dans toutes les librairies, en France, en Suisse, en Belgique, au Canada et aux États-Unis.
Enfin, le monde se réorganise actuellement sous nos yeux :
- Il existe clairement un axe outre-Atlantique, entre le Canada et le Chili, à travers les États-Unis, le Mexique, le Brésil et l’Argentine. Il défend «les intérêts américains» au sens large. Les accords commerciaux avec le reste du monde passent par cet axe des coopérations intra-américaines.
- Il existe également un axe est-asiatique, incluant le Japon, la Corée unifiée à terme, la Chine, et les pays de l’ASEAN. Il est frontalement en compétition avec l’axe outre-Atlantique américain pour le commerce, la technologie et l’industrie dans le monde. Aussi, les États-Unis ne conservent plus que la puissance militaire, depuis qu’ils ont perdu la puissance financière, industrielle et commerciale au profit de la Chine.
- Il va se créer un nouvel axe Union européenne-Russie, pour faire face à la domination bipolaire du monde, entre l’axe américain et l’axe est-asiatique. Mais, l’axe Euro-Russie est limité en ressources, en dehors du pétrole et du gaz de la Russie et de la Norvège. Ils doit donc s’adresser à l’Afrique pour diversifier ses sources d’approvisionnement et à moindre coût. C’est ainsi que les trois axes se retrouvent en compétition en Afrique. Fragilisée, appauvrie et fragmentée, l’Afrique n’a pas les moyens de lutter pour son autonomie. Elle n’a plus que trois choix rationnels dans la bataille mondiale des ressources.
1°- Garder son indépendance et choisir ses partenaires en fonction de ses propres intérêts. Mais, pour ce faire, elle doit d’abord exister en tant qu’espace politique et économique. Très divisée, elle en est très loin, et elle risque de connaître les guerres civiles (terrorisme organisé, coups d’État à répétition, élections truquées, désorganisation économique et monétaire, etc.). Mais, c’est la seule voie de la défense de son identité. L’Union africaine n’est qu’un sous-traitant commode des puissances extérieures, selon les dossiers à traiter. Pour exister, l’Afrique doit consolider ses Communautés économiques régionales (CER), et en faire des 'unités territoriales politiques' de sa puissance.
2°- Créer un nouveau bloc de non-alignés avec la Chine et l’ASEAN. C’est une solution économique à court terme, mais un risque politique à long terme. Si l’ASEAN assume la protection militaire et l’engagement politique auprès des Africains, cette solution serait viable. Mais, ce n’est pas la voie choisie par la Chine ou l’Inde en Afrique, afin d’éviter des affrontements militaires et une nouvelle guerre mondiale, pour l’accès aux ressources naturelles (minières, énergétiques, et même des terres d’exploitation), avec l’Occident sur le continent.
3°- Profiter des nouvelles relations avec la Russie et participer à la création d’un axe Euro-Russie - Afrique. Ce nouveau dispositif contient des avantages sécuritaires. Les rapports conflictuels Europe-Afrique, notamment avec la France, trouvent leur solutions d’apaisement avec l’Union européenne comme modérateur, et assurent une continuité historique entre l’Afrique et l’Europe. Sur le plan culturel, les langues se sont installées et ne sont pas extinguibles à court terme. L’histoire houleuse, forgée dans la douleur de la Traite négrière, de la colonisation et des liens culturels, reste un important marqueur. Par ailleurs, contrairement à de fausses idées répandues, la philosophie monothéiste européenne est née en Afrique. Les Européens l’ont codifiée, réécrite, mais le fond reste profondément et fondamentalement africain. La Russie s’inscrit dans cette philosophie, au même titre que les autres Européens. Enfin, la Russie pourrait jouer le rôle de régulateur entre les anciennes puissances coloniales et l’Afrique, afin de rétablir les équilibres politiques et économiques. Aussi, l’Afrique, longtemps perdante, pourrait trouver sa juste place dans les partenariats Europe-Afrique dans la mondialisation, avec la diversification de ses relations entre les deux autres axes de la nouvelle géopolitique mondiale.
Emmanuel Nkunzumwami
Écrivain-Essayiste
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