INTERVENTION A LA REUNION DE PIERREFITTE

MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015

Nous nous inclinons sur la mémoire de nos 130 victimes de la barbarie et de l’obscurantisme. Ce ne sont pas des anonymes, mais nos enfants, nos frères, nos sœurs, nos parents qui sont tombés sous les balles des terroristes, ce tristement mémorable vendredi 13 novembre 2015. Je remercie Jean-Pierre Renard d’avoir pensé à celles et ceux qu’il a appelés « nos invités d’honneurs absents », et d’avoir eu l’initiative de lire publiquement leurs noms, parce que, pour nous, ce ne sont pas des victimes anonymes.

La situation que nous vivons nous rappelle que nous sommes plongés dans un monde complexe, et dans une nouvelle géopolitique. Les combattants de Daesh (Etat islamique en Irak et au Levant) nous rappellent cette triste réalité avec force. L’on peut convenir que cet Etat islamique n’est pas reconnu, mais ses animateurs autour du fondateur Abou Omar al-Baghdadi, souhaitent en faire un Etat, et même plus : un califat.

L’Europe, avec laquelle nous voulons construire un partenariat économique pour le développement durable en Afrique, est donc confrontée à ce nouvel état du monde qui nous préoccupe tous. Pour ce qui me concerne, et l’organisation FANA-F2A que je préside, je m’inscris dans la continuité de l’ouvrage « Le Partenariat Europe-Afrique dans la mondialisation », pour contribuer à sortir l’Afrique du cercle infernal de la misère. Pour ce faire, notre organisation travaille avec les jeunes entrepreneurs africains. Nous avons constaté que la plupart des Etats sont défaillants à promouvoir le développement en raison de la mauvaise gouvernance, l’insécurité permanente, le manque de stratégies de développement avec des programmes solides, et la pratique des corruptions à grande échelle. Aussi, nous exhortons les entrepreneurs africains à se prendre en charge et à s’orienter vers les partenariats économiques et industriels avec les entrepreneurs de l’Europe, et avec ceux des autres espaces qui acceptent le partenariat (Amérique du nord, Amérique du sud, Asie et les autres pays émergents).

Parmi les constats que nous avons dressés, nous rappelons que sur les cinq piliers du développement, l’Afrique ne se retrouve que sur celui de la consommation, et encore celle-ci se développe sur les importations de produits étrangers. Il faut donc remettre de l’ordre dans la construction des stratégies du développement économique et social, une des conditions pour réduire très significativement les flux migratoires des Africains vers l’Europe. « Nous nous engageons pour réussir » dans la lutte contre la pauvreté. Les relations avec l’Afrique, pour aider au redressement des situations tragiques, remontent au temps du génocide au Rwanda en 1994. Les interventions se sont poursuivies. Aujourd’hui, la paix et la sécurité durables se révèlent encore comme des maillons faibles pour le développement d’un grand nombre de pays. Ce prérequis est donc indispensable. Nous devons tous y travailler avec les ressortissants des pays fragilisés par les guerres civiles et les violences armées.

1°-Des constats :

ØL’Afrique est le continent le plus jeune du monde, où la population est concentrée entre 15 et 30 ans, avec le plus fort taux de croissance démographique (indice de fécondité de 2 à 9 enfants par femme selon les pays). La population du continent est estimée à 1,2 milliard d’habitants aujourd’hui.

ØL’Afrique concentre les pays les plus pauvres du monde.

ØL’Afrique est le continent où environ 20% de ses habitants accèdent à l’électricité. Mais, c’est aussi le continent où les populations meurent encore de famine, malgré d’immenses terres fertiles. Le sursaut est indispensable.

ØL’Afrique est le continent qui contient plus de 50% des ressources énergétiques et minières du monde. Mais, plus de 75% des recettes budgétaires proviennent des exportations des matières premières brutes.

ØL’Afrique a besoin de transformer ses ressources, de produire pour son développement, d’offrir de l’espérance à  sa jeunesse.

ØLa diaspora africaine, à travers le monde, est appelée à AGIR ! Les partenaires occidentaux sont conviés à CONTRIBUER ! Nous sommes donc tous comptables de l'avenir de l'Afrique.

ØObjectif : relever la tête des jeunes et les aider à se réaliser en Afrique et pour l'Afrique. L’émigration des jeunes africains, dont une partie meurent sur les routes de l’exil, devient insupportable pour les pays d’origine et pour les pays d’accueil.

2°-Pour agir, nous avons créé FANA-F2A :

« Future Afrique Notre Avenir ».

 

  1. Association déclarée - Identification R.N.A. : W802011264
  2. N° de parution au Journal Officiel de la République française : 20150041

 

L’organisation s’adresse à tous les partenaires, sponsors et investisseurs de tous les pays, qui souhaitent participer aux défis du développement en Afrique. Nous conseillons, soutenons et accompagnons les jeunes entrepreneurs installés en Afrique. L’agriculture et l’agro-industrie, la petite industrie de transformation, l’innovation technologique, l’artisanat, la formation professionnelle sont nos principaux secteurs d’intervention.

« Le développement économique de l'Afrique passera par l’économie industrielle, comme nous le montrent de nombreux exemples en Europe, en Amérique et dans les pays émergents. La recherche et l’innovation, les investissements industriels, la production et la valorisation des ressources en Afrique, sont indispensables au développement économique et social ».

Emmanuel Nkunzumwami,

Auteur de « Le Partenariat Europe-Afrique dans la mondialisation »(Ed. L’Harmattan, 2013)

 3°-Pour nous écrire ou nous contacter :

- par courrier postal : FANA-F2A, 11 rue de Slovaquie - 80090 AMIENS (France).

- par courrier électronique : fana.f2a@gmail.com.

 

4°-Nous avons besoin de vos contributions financières.

L’accompagnement des jeunes entrepreneurs, dans le domaine de l’économie industrielle dans les domaines que nous avons retenus –agriculture et agro-industries, artisanat et formations professionnelles dans le domaine industriel- requièrent des contributions entre 25.000€ et 40.000€ par entrepreneur chaque année. Nous devons réunir environ 650.000€ chaque année. Les contributions peuvent nous parvenir par tous les moyens, y compris des virements bancaires.

Banque : Crédit Agricole, Future Afrique Notre Avenir. IBAN : FR76 1870 6000 0097 5126 4018 857

BIC : AGRIFRPP887.

L'AMBITION DE FANA-F2A : "NOUS SOMMES ENGAGES POUR REUSSIR !"
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