« FUTURE AFRIQUE NOTRE AVENIR » : ENGAGES POUR REUSSIR !
17 oct. 2015Amis africains, Amis des pays pauvres, Partenaires des pays industrialisés, Partenaires des pays émergents,
Voici un prix Nobel qui, enfin, s'intéresse à vous... Non pas pour enrichir les pauvres, mais du moins pour contribuer à comprendre où et comment fixe-t-on le niveau du seuil de pauvreté...
Aujourd'hui, avec l'équivalent de 1$ par jour (soit 26€ par mois, au cours de change de ce 13/10/2015, ou encore l'équivalent de la rémunération brute du salaire minimum -SMIC- de 2heures et 42 minutes en France !), on se hisse au-dessus du seuil de pauvreté. Mais, selon que l'on se trouve au Bangladesh, en Inde, en Chine, en Centrafrique, en Somalie, en France, aux États-Unis ou au Brésil... que signifie 1$/jour... Et que peut-on s'acheter pour consommer, s'épanouir et survivre avec 1$ pour couvrir 24h de sa vie ? Le lien entre la consommation, la pauvreté, le revenu et le bien-être est une profonde réflexion du Professeur Angus Deaton, nouveau prix Nobel d'économie, qui avoue lui-même ne pas être sûr de la limite pertinente et universelle du seuil de pauvreté actuelle... mais il y travaille !
La question aujourd'hui, c'est : pourquoi la croissance enregistrée en Afrique ( de 5% à 13% en moyenne haute et basse au cours de l'année 2014 !) n'engendre pas le développement économique et social, puis que si 200 millions (sur les 700 millions estimés en 2014) sont sortis de la pauvreté en 2015 dans le monde ; on estime encore à 35% des habitants de l'Afrique subsaharienne qui s'enracinent dans une pauvreté durable".
Parce que la croissance économique n'est pas synonyme de développement économique. Qui dit : croissance en Afrique entend, PRINCIPALEMENT les revenus issus des exportations des matières premières brutes qui couvrent souvent plus de 80% des revenus des États. Les exploitations de forêts, quelques constructions, un peu d'artisanat de survie et une part des productions des entreprises étrangères rapatriant leurs revenus dans les pays d'origine.. constituent l'essentiel des 20% restants. Les productions intérieures de transformations des ressources du pays sont très faibles. La valeur ajoutée industrielle est insignifiante ; et donc les emplois se confinent dans l'artisanat familial, le marché informel, quelques entreprises étatiques ou paraétatiques et les emplois publics... Une part des recettes fiscales, des aides et des prêts internationaux, ainsi que des recettes des exportations, s'évaporent dans les poches de la corruption des proches du pouvoir. Le peuple continue de souffrir car les revenus ne descendent pas jusqu'à lui... Dans de nombreux pays, les services publics régressent et se dégradent (école, hôpitaux, infrastructures, sécurité publique, déconcentration des hypercentres urbains vers les pôles économiques régionaux, conditions de vie en périphérie des agglomérations urbaines et dans les campagnes, etc.), alors même que la croissance économique poursuit sa hausse ! Le PIB du pays et le PIB par habitant, la consommation de la classe moyenne, le taux de croissance.. ne sont que des calculs des économistes qui ne rencontrent pas la réalité du terrain de la vie quotidienne des habitants.
Il convient alors de changer de paradigme et se poser de vraies bonnes questions : quelles sont les ressources nécessaires pour entretenir une consommation durable des familles et qui assurent un bien-être en Afrique ? Comment produire des biens directement en Afrique, en valorisant des ressources humaines africaines, pour une consommation croissante des Africains, avec des investissements africains et internationaux, et constituer des excédents de produits finis ou semi-finis pour des exportations. Ainsi, on crée des chaînes de valeur économiques en Afrique, et on accroît le revenu salarial d'une masse importante d'Africains. La redistribution des revenus, entre les pays «qui savent faire et les pays africains", conjuguée avec la lutte implacable contre les corruptions, devraient conduire à un développement économique et social. En développant les pays en ratard en Afrique, nous créons les conditions d'un véritable partenariat gagnant-gagnant entre les nations riches et l'Afrique : Recherche et Innovation, Investissements industriels et commerciaux, Production et Création de valeur ajoutée, de nouveux marchés de consommation et d'exportation...
C'est dans ce sens que s'engage notre nouvelle Organisation Future Afrique Notre Avenir» (FANA). La redistribution est au cœur de notre engagement : revenus, savoirs, savoir-faire, soutien et accompagnement à la création d'entreprises, recherche de partenariats, conseil.
FANA-F2A a également besoin de partenaires, de mécènes, de sponsors et d'investisseurs. Nous sommes ouverts.
Notre action : aider et accompagner les jeunes entrepreneurs dans les pays les plus démunis en Afrique, notamment en Afrique centrale et orientale, pour accompagner l'émergence des économies du développement. Nous identifions, sélectionnons et accompagnons les jeunes créateurs d'entreprises.
FANA est une organisation créée et déclarée au Journal Officiel en France, pour œuvrer en Afrique avec les Africains et les partenaires économiques qui veulent participer aux investissements en Afrique. Association : FUTURE AFRIQUE NOTRE AVENIR (FANA-F2A).
Identification R.N.A. : W802011264
No de parution : 20150041
Département (Région) : Somme (Picardie)
Lieu parution : Déclaration à la préfecture de la Somme.
Type d'annonce : ASSOCIATION/CRÉATION
Compte bancaire : Crédit Agricole.
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ENGAGÉS POUR RÉUSSIR !
Emmanuel Nkunzumwami
Président de FANA-F2A
Ecrivain-Essayiste, Analyste économique et politique
Auteur de "Le Partenariat Europe-Afrique dans la mondialisation" (Ed. L'Harmattan, 2013).