COOPÉRATION AVEC L'AFRIQUE ET PARTENARIAT AU DÉVELOPPEMENT

Un sujet ringard ? Non.
Un sujet d'actualité ? Non plus.
Pourquoi le ressortir alors encore aujourd'hui ?

Parce que le monde a beaucoup changé depuis les années 1960 des indépendances africaines. Alors que l'Europe s'est unie contre les guerres intérieures qui avaient atteint leur apogée sous Napoléon Ier, réactivées par la France et perdue par celle-ci contre la Prusse sous Napoléon III, battu par Otto Von Bismarck, puis les deux guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1945) qui ont ruiné toute l'Europe, avec des dizaines de millions de morts et la destruction de plusieurs villes, cette Europe s'est spectaculairement redressée. Elle a notamment profité de l'exploitation des ressources et des matières premières dans les colonies pour relancer son industrie après chaque conflit qu'elle avait provoqué. Les Européens ont donc organisé des guerres mondiales, et se sont servis de l'Afrique principalement pour reconstruire leurs économies de l'après-guerre. La conférence de Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1885 avait distribué les terres africaines aux puissances concurrentes européennes, qui devenaient alors leurs propriétés. C'est un fait.

Néanmoins, depuis les années 1960, le monde a légèrement basculé. Les colonies sont devenues indépendantes, du moins selon les critères de l'ONU (dont la France et le Royaume-Uni, anciens pays colonisateurs en Afrique, en sont deux des cinq membres permanents de son Conseil de sécurité). Certes, les Européens n'ont pas lâché la main sur les ressources, mais les Africains avaient la possibilité de participer à des redistributions économiques pour préparer leur avenir. Force est de constater que, plus de 50 ans après, un grand nombre de pays africains vivent encore dans une pauvreté endémique. Assis sur des ressources, ils entretiennent une pauvreté mentale qui leur interdit des initiatives. Se nourrir, c'est d'abord cultiver les terres. Elles sont fertiles en Afrique centrale et dans une grande partie de l'Afrique occidentale. Ce n'est pas la faute à la colonisation si les populations meurent de faim ou de malnutrition en 2017, sur leurs propres terres.
Ensuite, ce n'est pas la faute à la colonisation si de nombreux pays ne parviennent pas encore à scolariser leurs jeunes (un taux de scolarisation de moins de 70% est une honte pour un pays aujourd'hui et un crime contre la jeunesse). Ce n'est pas la faute à la colonisation si de nombreux pays ne parviennent pas à construire des routes pour fluidifier les échanges intérieurs sur leurs propres territoires. Ce n'est pas la faute à la colonisation si, en 2017, les centres de santé manquent encore cruellement dans de nombreux territoires éloignés de la capitale dans plusieurs pays.

Depuis les années 1990, je me suis élevé contre la notion avilissante et méprisante même de "l'aide au développement", préférant les termes de "coopération" ou de "partenariat" au développement entre l'Europe et l'Afrique. Ces deux termes contiennent une charge de respect et de considération pour les deux partenaires. La pauvreté n'est pas de l'indignité ; mais la mendicité est un affaissement de l'humain. L'assistanat à vie et la mendicité, dont font preuve de nombreux pays vis-à-vis de l'Occident, sont une honte pour les dirigeants africains qui y ont régulièrement recours. Les dirigeants de ces pays devraient se cacher ou baisser la tête quand ils assistent à des conférences internationales. Tous les pays africains n'ont pas connu les guerres. Tous ne s'appellent pas le Rwanda, le Burundi, la République démocratique du Congo, le Congo, la Somalie, le Liberia, la Sierra Leone, le Nigeria, le Tchad, le Mali, la Côte d'Ivoire, l'Angola, le Mozambique, etc. qui ont connu des guerres civiles atroces, jusqu'au génocide au Rwanda en 1994. Et pourquoi les pays qui n'ont jamais connu de guerre civile, qui gèrent des ressources énergétiques (pétrole et gaz), minières (tous les métaux et non métaux convoités abondent en Afrique), forestières ou de terres très fertiles... tendent-ils encore la main de mendiants, et demandent encore de l'aide pour construire de modestes écoles primaires, creuser des puits d'eau, ou utilisent encore des chemins de terre boueux pour relier les centres de développement urbain (des agglomérations d'habitations), ou encore pour construire un modeste dispensaire en 2017 ? Il n'y a nullement de quoi en être fier. Qu'ont-ils fait de leurs ressources depuis plus de 50 ans ? Certains nous annoncent même qu'ils sont devenus émergents (c'est le vocable à la mode, depuis que d'autres pays qui étaient aussi pauvres que les africains au cours des années 1960-1980 sortent progressivement de la pauvreté en Amérique latine et en Asie). Ils se rangent derrière l'Afrique du Sud (membre du BRICS-AMACITA(*), les 12 pays reconnus émergents pour pouvoir s'asseoir aux côtés des sept pays les plus industrialisés et l'Union européenne, en vue de décider de l'avenir du monde), alors que le taux de distribution de l'électricité n'a pas encore atteint 30% de leurs habitants ! Or l'accès à l'énergie électrique est au cœur même des économies modernes, notamment pour le développement des services numériques, de l'industrie et des infrastructures de communication. Il est vrai qu'il ne suffit pas de dire que "l'on est" pour "être" ; mais, si l'on ne sait pas ce que l'on est ou ce que l'on veut devenir, c'est le moyen le plus sûr de n'arriver nulle part.

Il faut désormais RESPONSABILISER les dirigeants africains. REFUSER l'assistanat à vie, c'est OBLIGER le quémandeur à apprendre à se prendre en charge. La fierté est le résultat de l'action, et non le constat de ce que l'on est par le hasard de l'histoire ou de la génétique. Personne n'a choisi son pays ou son groupe humain de naissance : il faut donc travailler pour réussir. Dans la vie politique et économique des nations, de même que dans nos vies d'hommes et de femmes, il faut réunir trois ingrédients comme conditions nécessaires pour réussir le développement économique et social (pour les pays), ou la réalisation personnelle (pour les individus).   
1-Il faut des objectifs. Où veut-on aller, pourquoi et où mène-t-on le pays.
2-Il faut des moyens. Les moyens financiers, la formation sans relâche et la valorisation des ressources humaines, les coopérations et les relations qui orientent les alliances et les partenariats pour réussir ensemble les objectifs.
3-Il faut une cause pour la lutte. La misère est un adversaire à combattre pour le bien-être des populations et la dignité des peuples.
Le monde est devenu un énorme village où circulent les informations, les biens et les services. On ne peut plus vivre aisé au milieu des pauvres et des miséreux. Les migrations des jeunes venant des pays appauvris ne sont qu'un début d'une recomposition d'un monde nouveau. Si les partenariats au développement en vue de la décélération des migrations restent des chimères, l'Occident ne pourra pas vivre dans la tranquillité et les conflits pourraient se multiplier partout. Les crises s'accélèrent à grande vitesse.

Pour l'Afrique, ce sera le PARTENARIAT AU DÉVELOPPEMENT ou RIEN... ou encore plus exactement, le "Partenariat au développement économique et social" avec les pays de l'Occident ou avec les pays émergents. Ce n'est pas une option, c'est l'essence même de l'autonomie et de la dignité pour les Africains. C'est également impératif pour la sécurité internationale et la reprise économique paisible en Europe. L'émigration croissante des jeunes vers l'Occident est une manifestation des catastrophes que le monde moderne ne peut plus,
ne veut plus et ne doit plus supporter.
Il est donc urgent d'agir !

FUTURE AFRIQUE NOTRE AVENIR (FANA-F2A) :

Nom de l'organisation : Future Afrique Notre Avenir
Banque : Crédit Agricole
IBAN : FR76 1870 6000 0097 5126 4018 857
BIC : AGRIFRPP887

Dirigeants, décideurs et  opérateurs économiques africains,
Dirigeants, décideurs et opérateurs économiques européens
et occidentaux,
Hommes et femmes animés d'un esprit de rage contre la pauvreté, la misère, la désespérance des jeunes, et pour le développement économique et social en Afrique, afin de redonner un nouvel élan avec confiance à la jeunesse  :
FUTURE AFRIQUE NOTRE AVENIR est votre partenaire pour le soutien aux jeunes entrepreneurs et aux projets de développement autonome en Afrique. Quand ils auront un bon revenu, ils seront aussi vos clients... 

Osez nous apporter votre contribution. Vous avez des informations bancaires. Soyez notre porte-parole autour de vous... La jeunesse de l'Afrique a besoin de notre solidarité internationale, pour éviter des catastrophes à venir !
Cultivons ensemble la confiance, et nous récolterons le progrès.

AIDEZ-NOUS A VOUS AIDER ! C'EST LE SENS DE NOTRE PARTENARIAT.
 

(*) BRICS-AMACITA est un acronyme proposé par Emmanuel Nkunzumwami dans "Le Partenariat Europe-Afrique dans la mondialisation, Ed. L'Harmattan, 2013" pour les pays membres du G20, en dehors des 7 pays les plus industrialisés historiques : Brésil, Russie, Inde, Chine, South-Africa - Arabie saoudite, Mexique, Argentine, Corée du sud, Indonésie, Turquie, Australie.

Emmanuel Nkunzumwami
Analyste économique et politique
Essayiste
Président de FANA-F2A
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LA COOPÉRATION AVEC L'AFRIQUE POUR LUTTER CONTRE LA MISÈRE ET LES MIGRATIONS DES JEUNES
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Réactions à la proposition de Coopération avec l'Afrique pour lutter contre la misère et les migrations des jeunes.
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