La présidente Catherine Samba-Panza va assurer une présidence de transition d'environ 1 an, en attendant des élections générales en Centrafrique. Il est vrai que le CNT n'avait ni de légalité, ni de légitimité pour cette élection par délégation?. Cependant, le pays est déjà sorti de la légalité depuis le 24 mars 2013 lorsque une équipe de la Séléka s'est installé au pouvoir par un coup de force militaire. Il convient aux Centrafricains, de considérer cette transition avec apaisement. Mme Catherine Samba-Panza ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle à l'issue de la transition. Mais certains critères de loyauté, de bonnes mœurs, de non-implication dans la corruption, les rébellions, les détournements de bien publics, etc. ayant présidé à son élection-désignation devraient s'appliquer également aux prochains candidats à l'élection présidentielle. C'est indispensable pour reconstruire la Centrafrique sur de bonnes base de la bonne gouvernance, de la sécurité et la paix durables, et du développement de ce beau pays. L'élection-désignation de Catherine Samba-Panza comme le suivi des élections générales à l'issue de la transition se feront sous le strict contrôle de la communauté internationale avec les forces militaires européennes et africaines sur le terrain. Toutes les dérives seront prévenues et sanctionnées. L’État de droit doit naître dès aujourd'hui.
A tous les responsables politiques et tous les acteurs économiques, La Nouvelle Centrafrique arrive. Aidez-là.

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