La situation des pays face à l'expansion du coronavirus Sars-Cov2 (covid-19) s'est développée de façon disparate selon les géographies, les régions et les pays.
Au moment où de nombreuses questions se posent sur les campagnes des vaccinations dans plusieurs pays, et que les populations attendent les résultats rapides sur les vaccins proposés, cette étude montre que les attentes sont très différentes selon l'état de la crise sanitaire covid-19 dans différents pays. Les données comparent les progressions de sept indicateurs sur 100 pays, entre le 30 mai 2020 et le 1er octobre 2020 (vague du printemps-été), d'une part, et entre le 1er octobre et le 30 janvier 2021 (vague de l'automne-hiver), d'autre part.
Le débat peut légitiment être ouvert sur la recherche d'une solution mondiale à des menaces très variées dans les pays.

Introduction

     L'étude menée couvre la période de mai 2020 à janvier 2021. Elle intègre les situations des pays développant les vaccinations en décembre 2020 et janvier 2021. Aussi, nous évaluons les impacts humains entre la première et la vague actuelle au 31 janvier 2021. Pour mener la comparaison, nous retenons les mêmes pays ayant été différemment frappés par les deux vagues, et extraits de notre Panel100 recensant 100 pays de tous les continents, et représentant 89,4% des 7,780 milliards d'humains dans le monde (soit 6,952 milliards). Nous avons adopté une démarche scientifique à partir des données disponibles constituées. Nous analysons les données brutes et les résultats de calculs pour les indicateurs permettant de relativiser ces données par rapport à la population de chaque pays.
La période d'observation est de même durée :
entre le 30 mai et le 1er octobre 2020 (soit une période de quatre mois couvrant la vague du printemps et de l'été), et entre le 1er octobre 2020 et le 30 janvier 2021 (soit également une période de quatre mois couvrant la deuxième vague actuelle). Nous avons réparti les pays en trois groupes, selon la valeur décroissante des contaminations par population d'un million d'habitants. Les données indiquent les évolutions calculées des indicateurs dans les variations entre la vague du Printemps-Été et celle de l'Automne-Hiver.

     Nous commençons par rappeler la situation du monde au soir du 30 janvier 2021 :

- 103,08 millions de personnes infectées par le virus du covid-19 dans le monde (soit 1,3% de la population mondiale)
- 2,23 millions de personnes décédées depuis le début de la pandémie (soit 2,2% des personnes contaminées et 0,03% de la population mondiale actuelle)
- 74,70 millions de personnes guéries enregistrées dans le monde (soit 72,5% des personnes contaminées. C'est un taux de guérison moyen mondial qui s'améliore de mois en mois).
- 26,15 millions de malades enregistrées ou personnes asymptomatiques testées positives à la covid-19 et susceptibles de transmettre le virus et contaminer les autres (soit 25,4% des personnes contaminées dans le monde).

     L'on observe que 12% de la population mondiale, constitués de l'Amérique du nord et les 27 pays d'Europe (l'Union européenne et le Royaume-Uni) réunis, totalisent
50% des personnes testées positives dans le monde ; 47% des personnes enregistrées décédées covid-19 et enfin 81% des personnes testées asymptomatiques ou malades dans le monde, susceptibles de contaminer à cette date du 30 janvier 2021. L'urgence mondiale se situe alors et d'abord dans ces pays les plus frappés par la covid-19. L'Afrique, qui représente un poids comparable de 17% de la population mondiale, ne pèse que 3% des personnes contaminées ; 4% des décès enregistrés covid-19 et 2% de personnes testées positives encore malades ou en situation asymptomatique susceptibles de contaminer d'autres personnes. Le tableau ci-dessous résume la situation du monde dans ses disparités face à la pandémie du covid-19.


1- Les évolutions comparées des pays lors de la première vague du Printemps-Été (juin-septembre 2020) et de la deuxième vague de l'Automne-Hiver 2021 (octobre 2020-Janvier 2021)

      L'étude que nous proposons est unique dans le monde. Elle s'appuie sur les données accumulées depuis le début de la pandémie et organisées dans notre Panel100. Elle poursuit un objectif d'éclairer les décideurs et les citoyens de tous les continents sur les décisions poursuivies d'éradiquer la pandémie créée par le coronavirus SARS-COV2 (Severe Acute Respiratory Syndrome - COronaVIrus Disease 2019). Elle peut susciter des débats sur l'opportunité de la vaccination dans tel ou tel pays, ou des alternatives entre soigner les malades avec les traitements existants et poursuivre les recherches sur d'autres traitements, en parallèle avec les vaccins en cours, selon les situations particulières des pays. Aussi, nous invitons le lecteur à observer réfléchir sur des évolutions comparatives des situations selon les pays, que nous avons répartis en trois groupes selon le niveau de malades et asymptomatiques actifs.

Bilan humain comparé de la covid-19, entre la première vague (Printemps - Été 2020) et la deuxième vague (Automne - Hiver 2021). Le classement par ordre décroissant des évolutions des malades et des cas asymptomatiques par million d'habitants. Ce tableau montre les pays du 1er groupe de notre étude.

     Dans les deux évolutions comparées, nous retenons la progression de plusieurs indicateurs suivis sur quatre mois :
- l'évolution du nombre de cas testés positifs dans le pays,
- l'évolution du nombre de décès par ou avec le covid-19 enregistrés au cours de chaque période de quatre mois,
- l'évolution du nombre de personnes guéries et enregistrées,
- l'évolution des personnes testées positives et reconnues malades ou asymptomatiques entre les deux vagues covid-19,
- la progression de la proportion des personnes contaminées par population d'un million pour chaque pays,
- la progression de la proportions de personnes contagieuses encore malades ou asymptomatiques, ramenées à la population d'un million d'habitants par pays,
- la progression de la proportion des personnes décédées par ou avec le covid-19, ramenées à une population d'un million pour chaque pays.

     Dans ce premier tableau, l'on remarque que le TOP10 des pays présentant les plus forts risques des contaminations restent les mêmes depuis décembre 2020. Mais, treize pays de notre Panel100 ont connu d'importantes progressions dans des contaminations et la mortalité au-delà de 10.000 cas lors de la vague de l'Automne-Hiver 2021 : Pays-Bas (Progression de 49.221 contre 4.515 au printemps-été, et une hausse de 440 morts contre 27 au printemps-été). Ensuite, Belgique (47.147 sur 4 mois d'octobre à janvier 2021 contre 4.833 au printemps-été, et 949 décès contre 49) ; Suède (46.305 contre 5.939 et 564 décès contre 148) ; Espagne (43.324 contre 11.467, et une progression de 563 décès par million contre 57 décès au printemps-été) ; France (36.222 contre 5.325 et 654 décès contre une progression de 48 décès par million d'habitants au printemps-été 2020) ; Irlande (31.840 contre 2.078 et une hausse de 301 décès contre 31) ; Royaume-Uni (24.198 contre 2.070, et 933 contre 56) ; États-Unis (22.181 contre 4.132, et 717 contre 323) ; Suisse (21.710 contre 685, et 843 contre 18) ; Portugal (Progression de 15.148 contaminés malades et cas asymptomatiques  d'octobre à janvier 2021 contre une hausse de 1.359 au printemps-été, et une hausse de 1.001 décès par million d'habitants contre 57 lors de la vague du printemps-été). Au total, trente pays sur cent ont enregistré des progressions des contaminations au-delà de 2.000 personnes par million d'habitants, lors de la vague d'octobre à janvier 2021. Soit 24 pays européens, 4 pays latino-américains (Panama, Honduras, République dominicaine et le Brésil), les États-Unis et la Tunisie pour l'Afrique. Dans ces pays, les vaccinations et les autres moyens de traitements rapides peuvent constituer une urgence pour bloquer la propagation.

     Le graphique suivant compare les évolutions des indicateurs majeurs de la covid-19 dans les pays indiqués. Ils relativisent les résultats sur une population d'un million d'habitants.

     Le graphique montre que les pays de ce premier groupe ont enregistré une forte hausse des contaminations et des malades (échelle en mauve à gauche) entre la première et la deuxième vague de la covid-19, mais aussi qu'ils sont connu une forte hausse de la mortalité (échelle en vert à droite). La courbe en jaune indique l'évolution comparée de la progression des cas de malades ou asymptotiques testés positifs. L'on voit bien nettement que les pays européens et les États-Unis restent en tête, avec une hausse de plus de 10.000 cas entre le 1er octobre et le 30 janvier 2021.

Le deuxième groupe comprend les pays dont les progressions des contaminations ont évolué entre 200 et 2.000 cas par million d'habitants.

Le classement effectué par ordre décroissant des évolutions des malades et des cas asymptomatiques par million d'habitants. Ce tableau montre les pays du 2ème groupe de notre étude et dont les évolutions ont été significatives.

     Le groupe est très diversifié, entre 10 pays d'Amérique latine (Uruguay,  Mexique, Bolivie, Colombie, Équateur, Paraguay, Chili, Costa Rica, Argentine et Cuba), 4 pays d'Afrique (Afrique du Sud, Algérie, Rwanda et Égypte), et les autres pays tels que l'Iran, la Russie, l'Ukraine, le Canada, la Bélarussie, la Turquie, le Kazakhstan, l'Indonésie, le Japon, l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Les situations de ces pays méritent un examen cas par cas, en tenant compte de la hausse importante de la mortalité : vingt-deux pays dont la hausse est supérieure à 100 décès lors de la vague du printemps-été 2020 ou de l'automne-hiver 2021, et les 9 pays dont les progressions de la mortalité restent inférieures à 100 décès lors de la vague de l'automne-hiver 2021 et celle du printemps-été 2020. Il s'agit de : Bélarussie (92 contre 65 ), Kazakhstan (40 contre 90), Norvège (53 contre 7), Indonésie (69 contre 34), Cuba (8 contre 3), Algérie (26 contre 25), Japon (31 contre 5), Rwanda (13 contre 2) et Égypte (32 contre 49). Malgré les fortes progressions des cas de contaminations et donc de malades, la hausse de la mortalité associée, ramenée au million d'habitants, reste très faible. Il se pose alors la question de la pertinence de la vaccination, qui ne peut être justifiée par la lutte contre la mortalité due à la pandémie du covid-19, en comparaison avec les autres causes de décès dans ces pays.

     Le graphique suivant compare les évolutions des indicateurs majeurs de la covid-19 dans les pays classés dans ce groupe. Ils relativisent les résultats sur une population d'un million d'habitants.

     Il apparaît clairement que ce groupe est très diversifié, même si les évolutions des personnes contaminées malades ou encore asymptomatiques restent inférieures à 2.000 cas (échelles de gauche en mauve). Les contaminations ont fortement progressé entre la vague du printemps-été 2000 (en pointillé) et la vague de l'automne-hiver (en trait plein). Certains pays ont connu une forte hausse de la mortalité au-delà de 100 décès, alors que les autres restent sous le seuil de  la progression de 100 décès (échelle à droite et courbe en vert).

     Le troisième groupe comprend le reste des pays de notre Panel100. Les progressions des personnes malades ou de cas asymptomatiques susceptibles de contaminer sont inférieures à 200 personnes sur un million d'habitants. Il y a même eu des cas de baisse du "nombre de malades" lors de la vague de l'automne-hiver 2021, entre le 1er octobre 2020 et le 30 janvier 2021 (Israël, Guinée Conakry, Jordanie, Éthiopie, Inde, Grèce, Maroc, Pérou...). Mais, cette baisse de malades a pu être accompagnée d'une forte hausse de la mortalité au-delà de 100 personnes au cours de la deuxième vague. C'est le cas en Grèce (hausse de 517 décès en automne-hiver 2021 contre 21 décès au printemps-été 2020), Israël (360 contre 155), Maroc (163 contre 55), Jordanie (415 contre 6) ; ou alors des hausses modérées par rapport au printemps-été au Guatemala (132 contre 177), El Salvador (118 contre 124) et le Pérou (252 contre 854).

Le classement des pays du 3ème groupe par ordre décroissant des évolutions des malades et des cas asymptomatiques par million d'habitants. Ce tableau montre que de nombreux pays de ce groupe sont en Afrique, caractérisés par une faible hausse des contaminations, des malades et de la mortalité.

     Le graphique suivant compare les évolutions des indicateurs majeurs des pays de ce troisième groupe.

     Ce graphique montre quelques pays singuliers que nous venons d'indiquer : Guatemala, El Salvador dans la hausse de la mortalité, Israël, Jordanie, Grèce, Maroc et Pérou dans la hausse des contaminations et de la mortalité. Dans les autres pays de ce groupe, les progressions des contaminations, des malades et de la mortalité entre la 1ère vague du printemps-été et la 2ème vague de l'automne-hiver sont très faibles. Les cas de grande urgence ne sont pas constitués pour recourir aux vaccins ou des dépenses afférentes. La prise en charge des malades et les traitements actuels pourraient répondre aux besoins, avant d'envisager des campagnes de vaccinations.

     Il apparaît que l'étude comparée des cent pays de Panel100, dans lequel figurent de nombreux pays africains, ne révèle pas une situation critique en Afrique, en dehors de quelques pays que nous avons indiqués dans le 1er et le 2ème groupe. Cette étude compare tous les cents pays à partir des sept indicateurs communs face à la pandémie covid-19. Une étude spécifique consacrée aux pays africains, en vue de comparer les différentes situation des pays, sera conduite ultérieurement.

     Aux Français qui entrent dans une longue période électorale des élections aux collectivités territoriales en juin 2021, suivies des élections présidentielle et législatives en avril 2022, nous proposons un outil de travail. C'est un ouvrage qui décrit assez finement des sociologies électorales dans les territoires des neuf sur douze régions de la métropole (sans la Corse). Il sera votre compagnon au quotidien. Tout est organisé par grande région actuelle pour vous présenter les attentes des citoyens, les besoins exprimés, d'importants enjeux économiques, sociaux, culturels et électoraux, les visages et les paysages humains de nos territoires des départements et des communes. Aussi, nous espérons que, demain, personne ne dira qu'il ne savait pas.


Conclusion

     L'évaluation des situations face à la covid-19 devrait être alors et d'abord scientifique et médicale ; elle doit ensuite poser toutes les questions en intégrant toutes les expertises disponibles ; et enfin exposer toutes les problématiques, les impacts induits et les solutions possibles, avant l'engagement des décisions politiques. Les questions sur les vaccinations rejoignent aussi cette démarche. Que faut-il entre les traitements et les vaccins, compte tenu de la situation sanitaire réelle dans le pays, les bénéfices/inconvénients de ces vaccins, les coûts/nombre de personnes concernées, en évitant les faux vaccins/vrais poisons, sous prétexte de recevoir des produits peu chers ou spécifiquement produits uniquement et nommément pour l'Afrique, à des fins criminelles inavouées. Tous les acteurs  de la santé publique, des scientifiques et des chercheurs, et tous les décideurs politiques, sont concernés dans les chaînes des évaluations et des décisions. Le savoir n'est utile que quand il est partagé, pour l'intérêt du plus grand nombre.

 

Emmanuel Nkunzumwami
Écrivain - Essayiste


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