Information du week-end du 28/09 au 30/09.
Source :
Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 28/09/2018 à 09:37 /
Publié le 28/09/2018 à 08:46

 

La dette publique de la France au sens de Maastricht a augmenté de 5,2 milliards d'euros au deuxième trimestre pour s'inscrire à 2.299,8 milliards d'euros, selon les données publiées vendredi par l'Insee

Elle représente l'équivalent de 99,0% du produit intérieur brut (PIB), un ratio en baisse de 0,3 point par rapport à fin mars. Le montant publié initialement pour le premier trimestre, 2.255,3 milliards d'euros, soit l'équivalent alors de 97,6% du PIB, a été corrigé pour tenir compte de la décision de l'Insee d'intégrer à la dette publique celle de SNCF Réseau, pour 39,4 milliards d'euros, à partir de 2016. La dette de l’État a, à elle seule, progressé de 19,5 milliards d'euros sur le deuxième trimestre pour s'élever à 1.828,4 milliards au 30 juin, précise l'Insee.

Outre la dette de l’État, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (211,9 milliards fin juin, soit une baisse de 11,7 milliards sur le trimestre), des administrations publiques locales (199,4 milliards, en retrait de 0,7 milliard) et des organismes divers d'administration centrale (60,1 milliards, en baisse de 2,0 milliards. La dette nette des administrations publiques s'élevait à 2.085,0 milliards d'euros fin juin, soit 89,7% du PIB contre 80,6% au trimestre précédent, en hausse de 14,4 milliards d'euros sur trois mois, indique encore l'Insee.

Explication des chiffres pour mieux comprendre :

DETTE AU 30/03/2018 : 2255,3 milliards d'euros
+39,4 milliards de SNCF Réseau
+19,5 milliards sur la dette de l’État (1824,4 milliards)
-11,7 milliards des organismes de Sécurité Sociale (211,9 milliards)
-0,70 milliard des collectivités territoriales (119,4 milliards)
-2,00 milliards de l'administration centrale (60,1 milliards)
=DETTE AU 30/06/2018 : 2299,8 milliards.

Cette dette représente encore 99,0% de la richesse nationale de la France au 30/06/2018.
L'on voit des efforts de désendettement pour les organismes de sécurité sociale et de l'administration centrale. En revanche, l’État continue de s'endetter et sa dette s'est accrue de 19,5 milliards d'euros entre le 30/03/2018 et le 30/06/2018. C'est donc l’État qui coûte cher à la nation. Comment réformer en profondeur son fonctionnement et baisser son coût.

QUESTION 1 : Comment peut-on désendetter l’État ?

QUESTION 2 : Comment créer des excédents des comptes des organismes de la Sécurité Sociale pour accélérer le désendettement sans réduire les prestations sociales, ni dégrader la santé, ni attenter aux efforts contre la pauvreté ?

QUESTION 3 : Comment réduire les dépenses des collectivités territoriales pour amortir le coût de leurs dettes ?

Tous les citoyens peuvent concourir. Aucune qualification préalable n'est requise.

Emmanuel Nkunzumwami
Analyste économique et politique
Écrivain-Essayiste

Président de Future Afrique Notre Avenir (FANA-F2A)

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